Instants cléments

...bientôt des coups...

...des coups de plume,

...des coups de lune,

...des coups d'oeil

...En trois coups d'ailes à peine des "instants cléments", il se construit, en secret, une fabrique de coups de folie douce...

une visite discrète  ?

 

 

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... un huitième songe s'étire...et se bouscule,

 
là ...

 

 

 

 

 

 

...

 

... 

 

 

... trop lourd. Trop de plomb dans l'aile gauche et les poches pleines de cailloux... Conséquence : une chute,  près d'un quai...

là... 

 

 

...

 

... 

 

... Atterrissage forcé, là...

 

 

 

 

 

(... et là, on y arrive en touchant ma plume... ) 

 

 

...

 

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... de retour du songe n°3... loin si loin...

...

...

 

 

essoufflé

 

... 

Myrrhus-le-Merveilleux déposera peut-être, selon ses caprices, quelque suite, quelques lignes à la "page flottante"... Moi, je vais me taire un peu, et fermer les yeux... Pardonnez-moi... un peu ...

Après. Un grain de sable. Une pincée. Une poignée. Une fraction de seconde. Ou quelques heures. Ou quelques jours. Après. Quand je pose le pied, j’aperçois, à ses côtés, Maître Luo Wang.

Deux minuscules éclats de laque noire dans un visage de vélin sec, creux, filoché d’une fine barbe ébène. Robe de soie écrue. Longue blouse floue de coton piquetée d’encre.
Il sourit. Dit. Toujours l’incompréhensible langue claquée, nasillée. Aussitôt, en écho, le merle, au loin, traduit :

« Permettez-moi de vous présenter ma Vénérée, ma Souveraine, ma Vie, mon Souffle, ma Muse, mon Ciel, Celle dont j’ai l’inestimable bonheur d’être l’époux :
 

Kuo Laï.

  

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