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dimanche, 06 août 2006

... le huitième songe...

... un huitième songe s'étire...et se bouscule,

 


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17:20 Écrit par frédéric clément dans Rayon songes | Lien permanent | Commentaires (18) | Tags : Frédéric clément, Littérature, livres, Ecriture, Arts et culture, voyage, songes |  Facebook

Commentaires

... vous semblez bien connaitre mes livres, chère Josiane... Vos mots en ces premiers jours d'août, comme je suis studieux et très "usineux", me donnent du courage et confortent mon opiniâtreté... Merci merci. Les humains s'étant, pour la majorité, éparpillés...

Travaux créatifs partagés entre mon projet pour Paris-Musées ... et mes "Cléments Songes", là... qui, j'ai envie de l'avouer, pourraient prendre d'autres envols... maintenant qu'une complice m'a rejoint ... Nous a rejoint...

En effet, dans mon sac, j'avais déjà, depuis 3 ans : Nicéphore, mon Canon à la mémoire d'éléphant... Nous a rejoint, donc, Nicéphore et moi : Clémence Lumière.

Clémence Lumière, toute enrobée de métal brossé, avec un luisant et gourmand oeil Leica ... Clémence Lumière, nouvelle complice de création, une caméra pas du tout obscura...

Voilà, c'est un aveu ... ... ...

avec amitié, Josiane... à bientôt.

Écrit par : frédériClément | lundi, 07 août 2006

Oh Frédéric... votre huitième songe m'a pesé sur le coeur d'une drôle de façon... une oppression étrange... une angoisse... soulevée un instant par une jupe rouge que j'espérais voir s'étendre plus longuement sur l'écran... un jeune homme ralenti comme une apparition...
Dans une phase bulle immobile de Repli telle que je la représente sur mon photoblog, http://lagunedunelune.blogspirit.com/
je me suis sentie envahie par cette foule, écrasée...
Cela m'arrive parfois à Paris, lorsque je regarde les buildings, la foule du métro, les voitures... je me sens si petite, nous sommes si nombreux, que soudain... tout pour moi perd de son sens, de son précieux... Il faut que je me pose sur un visage, en prenant le temps d'y percevoir un monde, sur une nuque, sur une poussette, une paire de tongs, une natte qui dépasse et alors petit à petit, je me sens quitter mon thorax trop petit, et réinvestir mes pieds sur terre... c'est comme si le ciel et ses milliards d'étoiles se mettaient à tourbillonner soudain devant mes yeux... alors qu'à rechercher Cassiopée, l'ouverture se fait vers une profondeur de champ paisible. Cette fièvre me donne des frissons et me tourbillonne dans mes affres spiralaires! J'attends votre prochain ralenti...

Écrit par : Camille | lundi, 07 août 2006

... c'était peut-être, là, la réaction que ce film minuscule voulait susciter, Camille : un pincement au coeur... juste un pincement.

Heureusement de temps en temps, il y a le frémissement et le murmure d'une robe rouge...

Sourire de Paris à vous...

Écrit par : frédériClément | lundi, 07 août 2006

Le" point de vue" de Nicéphore (Niepce?) l'éléphant chaleureux, sur Clemence Lumière va sans doute nous entraîner dans l'univers féminin et c'est justice.D'aucuns continueront longtemps à me le reprocher mais c'est ce qui manque le plus à l'art et à la littérature : le vrai, le simple point de vue féminin sur les questions du corps, de la vie, du désir,du malheur, de la cruauté aussi inhérente à l'amour...
Je ne sais pas pourquoi il y a tant de féminité dans votre regard Frédéric, en tout cas sachez qu'elle nous rejoint bien et nous fait du bien. Ne rougissez pas. Les merles sont pudiques , il sifflotent et ça nous va...

PS. Un film qui devrait vous plaire, je ne sais pas s'il est encore à l'affiche à Paris , c'est "Paris je t'aime", nous l'avons vu hier au soir avec mon compagnon, avons aimé l'ambiance et le beau résumé de styles cinématographiques ( film collectif qui avait comme point de départ un court-métrage). Bonne séance !

Écrit par : MthP | lundi, 07 août 2006

Si, si, Marie-Thérèse, mon bec rougit ! ... et, bien sûr, je l'ai vu cet étonnant et multiple "Paris, je t'aime" ... moi qui aime tant les tiroirs et histoires à miroirs facettés, les récits en éventails : je me suis régalé... Ce "Paris, je t'aime" est jubilatoire ... Peut-être le retour à ces films dits "à sketches" ... ce cinéma italien ... Et pourquoi pas ça dans le monde du livre : Me ravirait, vous vous en doutez... Je soufre de ce dictat-dictature du roman monolithique... Vivent les tiroirs et les pelotes de fils à tirer... voire emmêlés . Qu'on nous laisse nous perdre, que diable !!!
(sourire)

Clins à vous...

Écrit par : frédériClément | lundi, 07 août 2006

Il me semble que les éditeurs se sont emparés du truc : l'invitation faite aux auteurs d'écrire de plus en plus de "nouvelles" va dans ce sens. Il faut bien le constater les gens ne veulent plus consacrer autant de temps qu'il le faudrait (pas si sûr...) à lire les contemporains, et ne parlons pas de tous les gisants plus ou moins célèbres du cimetière des éléphants ( très peu d'éléphantes au passage...j'insiste),
et les jeunes ont tellement raccourci le langage pour aller vite et à l'essentiel qu'il faudra sans doute beaucoup d'effacements et de temps pour redécouvrir le bonheur de "se perdre soi-même dans l'écriture de l'autre", c'est comme un très long bain dans des parfums inédits mélangés à des parfums très familiers, un bain sonore, un bain visuel, un bain sensuel aussi... Retrouver des émotions ou en découvrir au fil des pages et des images, savourer l'ampleur et la fragance d'un style littéraire ou pictural abouti ( donc longuement travaillé). Je crois qu'il existe un art de la condensation des images, il s'apparente à cette sorte de performance involontaire du rêve .Transformer ce qu'on absorbe du réel en rêve, c'est remonter à la source des perceptions et du langage, c'est déconstruire pour reconstruire quelque chose d'unique et d'insolite, un attracteur de poésie vivante. Bien sûr on peut faire un autre usage de la langue, lui donner une acuité plus fonctionnelle et directe dans les affaires humaines, mais cela suppose d'avoir longtemps observé les êtres et les choses, et d'avoir d'excellentes qualités synthétiques. Ceux et celles qui aiment le pouvoir s'arrogent de telles compétences et c'est avec tous les abus que l'on sait. Rester dans la marge poétique est une façon de dire autrement, un peu les mêmes choses, avec une issue de secours, une brèche de fuite pour celui ou celle qui ne veut pas voir telle ou telle chose. Les films italiens à sketches, nous les avons aussi beaucoup aimé. Parce qu'ils ne focalisent pas l'attention sur un seul individu à la fois. Ils en expriment pour chacun une version abordable.
Le travail de "relieur"de destins (fictifs et réels) du spectateur reste libre ensuite. Je crois tout de même qu'il faut de tout : du court comme du long métrage, des livres lourds et des livres plus légers à la mesure de nos disponibilités et de nos obsessions...

Le merle sait tout cela et son oeil rond brille sous l'ombrage de nos sourires partagés...

Le Merle et Clémence Lumière sous le regard attendri de Leïca l'éléphant qui avait un oeil en poupe de trompe...

Écrit par : MthP | lundi, 07 août 2006

En ces premiers jours d'août, les humains se sont en effet éparpillés comme une accalmie et ce huitième songe nous ramène à eux, nous aspire de cette voix grave qui semble venir de si loin... Contrastes des mouvements accélérés, du rouge qui envahit l'espace un instant dans ce lieu qui se voudrait si calme. Paradoxe, peur de la foule qui parfois nous rassure... Et bonds désordonnés de mon coeur soudain happé par cette agitation au beau milieu d'une douceur estivale...

Coup de coeur pour Clémence,votre nouvelle complice qui s'en va cheminer avec Nicéphore et vous-même. Nul doute qu'elle vous entraînera vaincre toutes les dictatures de la littérature, explorer de nouveaux univers, musarder dans de nouvelles contrées... alors ne nous faites pas trop languir... laissez-nous embarquer avec vous...

Écrit par : Josiane | lundi, 07 août 2006

... les "Cléments Songes", là, vous en donneront quelques sillages, chère Josiane, de nos errances et explorations, à Clémence et moi... ( mais rassurez-vous, je n'abandonne ni le livre, ni l'écriture )

Ce matin, Clémence et moi, avons travaillé et emmagasiné des images très proches d'un de mes livres : " Songes ", édité chez Casterman... et sorti involontairement en même temps que "Les Belles Endormies" ...

Le connaissez-vous ce "Songes ", "Songes de la Belle au Bois Dormant", pour être précis, livre scellé par les ailes d'un sphinx à tête de mort, papillon de nuit ?

Écrit par : frédériClément | lundi, 07 août 2006

... précision : C'est Clémence Lumière qui a un oeil Leica ...
Nicéphore, lui, a un oeil au nom plus masculin (tiens!) : Zeiss...

Écrit par : frédériClément | lundi, 07 août 2006

On récapitule : Clémence c'est l'éléphante aux yeux Leïca et Zeiss c'est le nouveau Dompteur des Instances Flottantes du Sieur Frédéric C. , acrobate en son royaume ornithologien & co. ... C'est bien... "là" ... depuis quelques jours, j' arrive (presque) à suivre...

Écrit par : MthP | lundi, 07 août 2006

On reprend tout :

Nicéphore a l'oeil Zeiss ( mais est un Canon )

Clémence a l'oeil Leica ( mais est une Panasonic ) ...

Et.

Clémence n'a rien d'une éléphante... plutôt fine même.

c'est Nicéphore qui a une mémoire d'éléphant ... mais n'en a que la mémoire, car lui aussi est plutôt mince.

Est-ce clair maintenant ? ... Il le faut, car je sens dans l'air des bouderies de mes chers complices ... et en ce temps industrieux, ce n'est pas possible... Nicéphore pour Paris-Musées, et Clémence Lumière pour de nouveaux songes...

Clins à vous, Marie-Thérèse...

Écrit par : frédériClément | lundi, 07 août 2006

Mmmmmmh.... J'aime bien comme vous expliquez, Frédéric... clapclapclapclap... Maintenant je redors...

Écrit par : MthP | lundi, 07 août 2006

On a bougé par ici...

Écrit par : Miriam | mardi, 08 août 2006

Querido Federico !!!

Juste un petit signe en passant .. quelques poignées de sable fin .. les bancs de la formation me raptent à vos jolis mots et surprenantes images ... mais je ne desepere pas de les quitter bientot ... la tête remplie de choses, je viendrai feuilleter vos pages ...

tendrement à vous,

Écrit par : miassa | mardi, 08 août 2006

Je ne connais pas tous vos livres et je n'ai pas encore plongé dans les songes de cette Belle mais cela ne saurait tarder... J'aime à penser que les papillons sont des âmes alors j'irai à la rencontre de ce sphynx ...

J'ai souvent été bercé par les sons fragiles d'un violoncelle venant d'un jardin vénitien...J'ai cheminé dans le désert avec l'enfant des dunes l'épervier le fennec le noir scorpion le criquet et le lézard des sables... écouté les paroles éperdues du vieil Eguchi et le silence de la belle Ayako... trouvé des parfums d'enfance dans un magasin insolite, attrapé au vol des fleurs de girafe... rêvé en orangé et en bleuté... Je me suis même surprise à rêver que Kenji me dessinait un chat de la couleur de vos estampes...

Juste quelques livres choisis dans ma collection de merveilles merveilleuses... Au gré de mes voyages, d'autres viendront s'ajouter, celui des Songes de la Belle sûrement et déjà comme un petit point à l'horizon le Luminus Tour...

Saluez pour moi Clémence, belle héritière d'une famille d'inventeurs et Nicéphore, digne descendant d'un alchimiste héliographiste, leurs yeux brillent comme des bijoux...

Amitié à vous

Écrit par : Josiane | mardi, 08 août 2006

Oops - I'm late! Mais je l'ai trouvé enfin, le huitième songe, et j'aime! C'est très different et très - interéssant, cet accès de fièvre à trois part, dont seulement le rouge de cinq secondes - clin de bel oeil - ? - va avec la musique...
Le 'fever', l'agitation du reste - tant de gens sans visages, des spectres, raging shadows - 'Hades' vient à l'esprit, et Acis réside comme contrepoint - il me semble un carnaval sinistre...effrayant et fascinant...
Thanks for sharing!

Écrit par : Gabriele | mardi, 08 août 2006

Heureuse de pouvoi faire quelque chose pour vous, Frédéric!

Here we go:

Cornelia écrit qu'elle a trouvé votre blog par une série d'hasards: en faisant son déménagement, elle avait retrouvé un de vos livres, oublié pour le temps, mais bien aimé, et pour elle c'ètait bon signe: elle recherchait sur l'Internet, et elle trouvait les 'instants'. Touchée par votre langue "émouvante et pourtant simple" elle décidait de vous contacter.

Votre site a rappelé Cornelia à "des choses qu'elle avait fait il y a quelque temps et qu'elle veut faire de nouveau, intensément": elle écrit des poèmes et "travaille à propos d'llustrations" (that correct??), et elle vous prie de peut-être lire l'un ou l'autre de ses poèmes et d'avoir l'amabilité de donner un commentaire.
(blog: http://fibrea-noema.blogspot.com)

Ouff. J'éspère que je n'ai pas fait trop de fautes. - Je n'ai pas osé traduire le poème, je n'ai pas le temperament poétique et quant à lyrique, je suis idiote complète, mais je pourrais essayer...si vous insistez......

love, Gabriele

Écrit par : Gabriele | jeudi, 10 août 2006

... merci, Gabriele, pour la traduction et résumé des mots de Cornelia ...

Écrit par : frédériClément | vendredi, 11 août 2006