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jeudi, 08 juin 2006

... ma Vie, mon Souffle, ma Muse, mon Ciel...

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Après. Un grain de sable. Une pincée. Une poignée. Une fraction de seconde. Ou quelques heures. Ou quelques jours. Après. Quand je pose le pied, j’aperçois, à ses côtés, Maître Luo Wang.


Deux minuscules éclats de laque noire dans un visage de vélin sec, creux, filoché d’une fine barbe ébène. Robe de soie écrue. Longue blouse floue de coton piquetée d’encre.
Il sourit. Dit. Toujours l’incompréhensible langue claquée, nasillée. Aussitôt, en écho, le merle, au loin, traduit :

 

« Permettez-moi de vous présenter ma Vénérée, ma Souveraine, ma Vie, mon Souffle, ma Muse, mon Ciel, Celle dont j’ai l’inestimable bonheur d’être l’époux :
 

Kuo Laï.

  

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...

 

 

11:30 Écrit par frédéric clément dans Rayon du blanc | Lien permanent | Commentaires (9) | Tags : Frédéric Clément, Littérature, Ecriture, Livres, Arts et Culture, Voyage |  Facebook

Commentaires

Et moi, j'ai le souffle coupé par la beauté de vos mots et de cette mise en scène pour nous présenter la belle Kuo Laï. Quelle plume, Frédéric !

Écrit par : Ossiane | jeudi, 08 juin 2006

Très beau, apaisant, doux, icônographique brodé de votre oeil clos, dont les rives s'étirent frangées d'une vénérable révérence.
Le temps ici s'arrête, dans l'infini beauté de l'éternel désirable désirée: Kuo Laï.

A demain Frédéric, Bonne après midi.

Claude

Écrit par : claude | jeudi, 08 juin 2006

L'oeil se ferme comme le genou du chevalier se pose à terre...
Ce qui se passe derrière l'oeil entre dans le sphère profonde de l'intime, monologue ébloui? Souffrance d'un souvenir qui ressurgit? Humilité de l'impossible? Projection présomptueuse d'un possible?
Mes propos ne sont que projection...
Je vous laisse à votre jardin secret, FrédériC....
Pensée douce de ce jeudi
Kaïkan

Écrit par : kaïkan | jeudi, 08 juin 2006

Dificile d'ajouter des mots plus justes que celles que se sont déjà dites.

Des mots qui ont de la musique qui transporte et me fais etre.... meme si un seule instant: Kuo Lai

Écrit par : Catalina | jeudi, 08 juin 2006

Frédéric, vous êtes un homme Clément. Au travers de vos mots, déposés ici ou là, vous avez en vous le "parlé-aux-femmes". Et vous nous régalez, venant combler les petits accrocs que la vie nous a fait. Sachant ce qui vous occuppe et la prégnance que cela représente, je vous tire ma plus belle révérence.

Écrit par : Caledemon | jeudi, 08 juin 2006

j'allais dire la même chose que Caledemon!
"ma Vénérée, ma Souveraine, ma Vie, mon Souffle, ma Muse, mon Ciel"....

Dieu que c'est bon!.... j'en ai le pavillon qui frisonne...
je suis en pivoinemoison....!
Que n'ai-je choisi un époux capable d'émaner de si délicates effluves d'Amour .... les yeux fermés!
Quelques mots égrénés... et la femme se sent Une, vivante, unique, diaphane et émerveillée ...
Doux comme un clapotis en Mer de Chine...
extase muette
Je me sens Butterfly...

Écrit par : Camille | vendredi, 09 juin 2006

... à toutes les passantes (et les quelques passants égarés ) sur ces "instants" :

Myrrhus-le-Merveilleux déposera peut-être, selon ses caprices (car les Myrrhus se transmettent le virus du caprice de père en fils)... déposera peut-être quelque suite, quelques lignes à la "page flottante"... Moi, je vais me taire un peu, et fermer les yeux... Pardonnez-moi... un peu...

Écrit par : frédériClément | vendredi, 09 juin 2006

...ma Vie, mon Souffle, ma Muse, mon Ciel....douceur cristalline de ce flot de mots à chuchoter dans le creux d'une oreille...

Écrit par : vi | vendredi, 09 juin 2006

Fermez les yeux, Monsieur… Fermez les yeux.
Et. Peut-être quelque magie saura s'aventurer, là.
Les caprices, aussi. Sans nul doute.

Fermez les yeux.
Succombez aux doux parfums de thés rouge ou noir. Au carré de chocolat noir, du soir…

Et, Sylvie…
Votre présomption de mon appartenance au Monde secret des Sirènes…
Je peux aujourd'hui vous le révéler : cette sirène rousse alanguie sur une page du Magasin…
Mais aussi, au détour des pages de Songes…

Pourvu que ce "secret révélé" ne m'oblige à plonger à jamais dans les eaux profondes du Fleuve Bleu…

Écrit par : s. | vendredi, 09 juin 2006