samedi, 17 octobre 2009
BASHÔ ! BASHÔ ! ... et des éclairs ...
Haïku visuel du 17 octobre
Si le coeur vous dit de poser des mots sur ce haïku visuel,
écrivez votre haïku* dans les commentaires
( en bas de cette note )
et je me ferai un plaisir de le ré-inscrire sur cette page... oui ?
comme un instantané
sous la forme d'un tercet, trois vers
Volés par le photographe
D'un feu allumé
Lueurs d'un matin de vie.
S'éveiller ou dormir encore?
Ophélie flottait, dit-on,
Sur les eaux. Eclair!
Je veux garder la lumière
Dans le rêve noir je l'ai perdue
Comme les saisons, se succèdent et se superposent
Ton visage reste.
transforma oh! Sophie en
flottante Ophélie
sous la pluie, disparut
l'orage l'a mise à nu
Madame, ma route
jusqu'à vous...
La moiteur des corps
Et l'odeur de la pluie
Quand, de rage, tombe la pluie
Et que luit l'éclair.
j'aimes à mi-mot la douce folie
des nuits de pluie.
fugace et
j'ai été le temps.
Magie noire dans les rues blêmes
Tes yeux qui m'apaisent
Trois, pas une de plus ne pourra s'abattre.
Trois lumières pour à tes pieds et sans espoir m'ébattre.
Très cher...
Gare au cliché!
Près de ton sein j'ai aperçu
Un grain de beauté
À un éclair suspendu
Dans l'eau il se glisse
regard d'une femme
endormie
Des réalités variées
Au fil des plumes
Cris .Stries muets .Fracas le ciel au feu sombre .Gris .
Immenses .Cieux de l'arbre .Le corps et l'ombre auréolés .
ce concerto pour orage
et deux tourterelles
tel un vaurien qui tempête
renverse un seau d'eau
Lueur trouble. Feu nos ébats.
Repose mon amante.
sept éclats
blancs
semées d'algues
ma toute belle
elle en attente d'oh
petite mort au fil de l'eau
Reviennent les chimères
Hanter ton sommeil de sylphide.
Quick as a flash
You were sleeping...
feu
le corps aperçu, lumière
eaux des espoirs
Corneille en abusa !
Je figeais ses seins laiteux
Nuit au Paradis
Des seins d'albâtre
Et blanche sera la nuit
La lumière fut...
Mais à quel sein se vouer
Nuit paradisiaque
Flamme ici-bas cruelle
Brûlure sensuelle éparse
Tourbillon
Eclats d'automne.
Au fil du temps
Le fruit défendu
Je n'ai pu résister
à me noyer dans ton feu.
le ciel imbibé déteint
– Ophélie ne pleure plus
00:05 Écrit par frédéric clément dans Rayon Bashô | Lien permanent | Commentaires (44) | Tags : frédéric clément, frederic clement, basho, bashô, poésie, littérature, livres, haiku, haïku, nymphea | Facebook
BASHÔ ! BASHÔ ! ... et des éclairs ...
Haïku visuel du 17 octobre
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comme un instantané
sous la forme d'un tercet, trois vers
Volés par le photographe
D'un feu allumé
Lueurs d'un matin de vie.
S'éveiller ou dormir encore?
Ophélie flottait, dit-on,
Sur les eaux. Eclair!
Je veux garder la lumière
Dans le rêve noir je l'ai perdue
Comme les saisons, se succèdent et se superposent
Ton visage reste.
transforma oh! Sophie en
flottante Ophélie
sous la pluie, disparut
l'orage l'a mise à nu
Madame, ma route
jusqu'à vous...
La moiteur des corps
Et l'odeur de la pluie
Quand, de rage, tombe la pluie
Et que luit l'éclair.
j'aimes à mi-mot la douce folie
des nuits de pluie.
fugace et
j'ai été le temps.
Magie noire dans les rues blêmes
Tes yeux qui m'apaisent
Trois, pas une de plus ne pourra s'abattre.
Trois lumières pour à tes pieds et sans espoir m'ébattre.
Très cher...
Gare au cliché!
Près de ton sein j'ai aperçu
Un grain de beauté
À un éclair suspendu
Dans l'eau il se glisse
regard d'une femme
endormie
Des réalités variées
Au fil des plumes
Cris .Stries muets .Fracas le ciel au feu sombre .Gris .
Immenses .Cieux de l'arbre .Le corps et l'ombre auréolés .
ce concerto pour orage
et deux tourterelles
tel un vaurien qui tempête
renverse un seau d'eau
Lueur trouble. Feu nos ébats.
Repose mon amante.
sept éclats
blancs
semées d'algues
ma toute belle
elle en attente d'oh
petite mort au fil de l'eau
Reviennent les chimères
Hanter ton sommeil de sylphide.
Quick as a flash
You were sleeping...
feu
le corps aperçu, lumière
eaux des espoirs
Corneille en abusa !
Je figeais ses seins laiteux
Nuit au Paradis
Des seins d'albâtre
Et blanche sera la nuit
La lumière fut...
Mais à quel sein se vouer
Nuit paradisiaque
Flamme ici-bas cruelle
Brûlure sensuelle éparse
Tourbillon
Eclats d'automne.
Au fil du temps
Le fruit défendu
Je n'ai pu résister
à me noyer dans ton feu.
le ciel imbibé déteint
– Ophélie ne pleure plus
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jeudi, 08 octobre 2009
BASHÔ ! BASHÔ ! ... au fil de l'eau...
Haïku visuel du 8 octobre
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comme un instantané
sous la forme d'un tercet, trois vers
L'ai cueilli comme une fleur
Et l'ai offert en bouquet.
Sous le beau miroir des mots doux
Sourd parfois la moire noire de la mort
Pour y couler j'ai lâché mes ailes
Sous la surface j'attends encore.
Madame, de votre silence
Tant épuisés
Mes mots se jettent à l'eau.
Rejoins-tu la libellule
Liseron? Elle se baigne.
dans le bassin des nénuphars...
vers d'eau.
Alanguie de tristesse je n'ai pas résisté
Seules mes ailes à la surface sont remontée
Ailes sur l'eau posées et reposées,
Poésie composée.
fugace
planer sur l'eau.
flottant né nu phare
enlacées sous mes ailes
nue et sans aucun fard
une risée te dévoila
à force d'effeuillage,
sombra dans son rêve.
de nos mots semés au hasard
qui s'enroulent, s'envolent et s'égarent.
Une brise caressante
Et le nymphea frissonne joyeux
Au fil du temps
Feuille de nénuphar.
le pavé dans la mare
sombre nénuphar
A peine un léger bruit de jupe
Pas lanscinant qui se repense
Phare tombé dans les eaux
Nature éclairée
Ma douleur, ma peine sont
portées par les flots...
Surgie du monde flottant
Coule toutes mes pages
rondes s'étalent jaunes
sur l'eau étale
Feuilles de nénuphar
rondelles de pâtissier, coeurs
langues d'or
.
23... 23 A
24... 24 Ah!
25... 25 Eau...
B...
.
Sombre "splash" au placard,
cherche pour courte histoire,
funeste "crasch" au désespoir.
Jef
.
Fleur d'Histoire offerte
Eau de Jade effeuillée
Paisible, elle s'envolera
Mai
.
L'eau du lac alpin
montait dans le lavabo –
Blanche la page
Choupie
.
un signe
entre l'eau et le ciel
– sur le fil
.
00:05 Écrit par frédéric clément dans Rayon Bashô | Lien permanent | Commentaires (34) | Tags : frédéric clément, frederic clement, basho, bashô, poésie, littérature, livres, haiku, nymphea, nénuphar | Facebook
BASHÔ ! BASHÔ ! ... au fil de l'eau...
Haïku visuel du 8 octobre
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sous la forme d'un tercet, trois vers
L'ai cueilli comme une fleur
Et l'ai offert en bouquet.
Sous le beau miroir des mots doux
Sourd parfois la moire noire de la mort
Pour y couler j'ai lâché mes ailes
Sous la surface j'attends encore.
Madame, de votre silence
Tant épuisés
Mes mots se jettent à l'eau.
Rejoins-tu la libellule
Liseron? Elle se baigne.
dans le bassin des nénuphars...
vers d'eau.
Alanguie de tristesse je n'ai pas résisté
Seules mes ailes à la surface sont remontée
Ailes sur l'eau posées et reposées,
Poésie composée.
fugace
planer sur l'eau.
flottant né nu phare
enlacées sous mes ailes
nue et sans aucun fard
une risée te dévoila
à force d'effeuillage,
sombra dans son rêve.
de nos mots semés au hasard
qui s'enroulent, s'envolent et s'égarent.
Une brise caressante
Et le nymphea frissonne joyeux
Au fil du temps
Feuille de nénuphar.
le pavé dans la mare
sombre nénuphar
A peine un léger bruit de jupe
Pas lanscinant qui se repense
Phare tombé dans les eaux
Nature éclairée
Ma douleur, ma peine sont
portées par les flots...
Surgie du monde flottant
Coule toutes mes pages
rondes s'étalent jaunes
sur l'eau étale
Feuilles de nénuphar
rondelles de pâtissier, coeurs
langues d'or
.
23... 23 A
24... 24 Ah!
25... 25 Eau...
B...
.
Sombre "splash" au placard,
cherche pour courte histoire,
funeste "crasch" au désespoir.
Jef
.
Fleur d'Histoire offerte
Eau de Jade effeuillée
Paisible, elle s'envolera
Mai
.
L'eau du lac alpin
montait dans le lavabo –
Blanche la page
Choupie
.
un signe
entre l'eau et le ciel
– sur le fil
.
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vendredi, 18 septembre 2009
BASHÔ! BASHÔ! ... et quelques remous
Haïku visuel du 18 septembre
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comme un instantané
sous la forme d'un tercet, trois vers
Seules quelques plumes du péché,
et le parfum de draps froissés...
Dans la colère des eaux
Mes rêves agités
Et mon sac vide.
que son flot de désirs hameçonner,
pour jouir de toutes légèretés ?
Vague envie
Ce matin
De rester dans mon lit
Chevauchent l'écume des plumes
Âmes sont en cavale
Dérivent, flottent s'échouent
les corps disparus.
comme un duvet désir
lui
souffle la friture au geai qui passe,
puis son flanc, sa couche, tu caresses
le drap ondule
dans le silence de l'après.
Dans les draps soyeux
Les vagues l'ont appelée...
De mes plumes d'apparat
Et du lit à la mer, est tombé de bien haut !
Froissé matin
Brume de temps
Houle frileuse
De poisson son diner
Et d'écume sa mie.
Les hameçons de fer lancés dans le courant,
Au lit de la rivière, s'embrassent les amants.
L’être se fait harponner
Par une aile d’ange
Vous perdez vos oripeaux
Prise par les flots...
Equilibre fourbe du flotteur
Vers l’hameçon perfide aux plumes artifice
Combien d'oiseaux dans mon lit
avant de pêcher
celui qui...
J’aime, mes ailes enfilées
Me poser dans tes rêves volés
cristallisent l'absence
lourd duvet du regret
solitude des bras des liens
solitude des draps du rien
où s'échoue l'esprit des corps
de draps en ciels
Âmes sont debout
vidées de toute parole
l'attente se froisse
Ancrées aux plis de mes draps froissés.
Ai perdu quelques plumes à t'avoir trop aimé !
Doux flic-flac sur la rive
Et nos âmes sont.
Flottant sur l'écume. Noyade?
Perdus? A jamais?
A few white words
Lying on a foam bed
drowning in waves of fabric
Couchés sur un lit d'écume
Et noyés dans des vagues de draps
S'évanouiront comme le ressac
Sur la plage
Bâche oh!
Haut...
Déchirées d'un petit fer tenace.
La houle attend pour me laver la vie.
qui ressemblent aux draps
d'un lit au réveil...
difficilement
commence.
mas alla de tu y yo
tejiendo hilos
.
La plume qui vole
plus loin que toi et moi
en tissant des fils
Eau-forte volcanique
Beau lit déplumé
Le matelas de vagues
berce ma nuit déchaînée
dans les draps d'écume
00:05 Écrit par frédéric clément dans Rayon Bashô | Lien permanent | Commentaires (40) | Tags : frédéric clément, frederic clement, basho, bashô, poésie, littérature, livres, haiku, pêche, grains de beauté | Facebook
BASHÔ! BASHÔ! ... et quelques remous
Haïku visuel du 18 septembre
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Seules quelques plumes du péché,
et le parfum de draps froissés...
Dans la colère des eaux
Mes rêves agités
Et mon sac vide.
que son flot de désirs hameçonner,
pour jouir de toutes légèretés ?
Vague envie
Ce matin
De rester dans mon lit
Chevauchent l'écume des plumes
Âmes sont en cavale
Dérivent, flottent s'échouent
les corps disparus.
comme un duvet désir
lui
souffle la friture au geai qui passe,
puis son flanc, sa couche, tu caresses
le drap ondule
dans le silence de l'après.
Dans les draps soyeux
Les vagues l'ont appelée...
De mes plumes d'apparat
Et du lit à la mer, est tombé de bien haut !
Froissé matin
Brume de temps
Houle frileuse
De poisson son diner
Et d'écume sa mie.
Les hameçons de fer lancés dans le courant,
Au lit de la rivière, s'embrassent les amants.
L’être se fait harponner
Par une aile d’ange
Vous perdez vos oripeaux
Prise par les flots...
Equilibre fourbe du flotteur
Vers l’hameçon perfide aux plumes artifice
Combien d'oiseaux dans mon lit
avant de pêcher
celui qui...
J’aime, mes ailes enfilées
Me poser dans tes rêves volés
cristallisent l'absence
lourd duvet du regret
solitude des bras des liens
solitude des draps du rien
où s'échoue l'esprit des corps
de draps en ciels
Âmes sont debout
vidées de toute parole
l'attente se froisse
Ancrées aux plis de mes draps froissés.
Ai perdu quelques plumes à t'avoir trop aimé !
Doux flic-flac sur la rive
Et nos âmes sont.
Flottant sur l'écume. Noyade?
Perdus? A jamais?
A few white words
Lying on a foam bed
drowning in waves of fabric
Couchés sur un lit d'écume
Et noyés dans des vagues de draps
S'évanouiront comme le ressac
Sur la plage
Bâche oh!
Haut...
Déchirées d'un petit fer tenace.
La houle attend pour me laver la vie.
qui ressemblent aux draps
d'un lit au réveil...
difficilement
commence.
mas alla de tu y yo
tejiendo hilos
.
La plume qui vole
plus loin que toi et moi
en tissant des fils
Eau-forte volcanique
Beau lit déplumé
Le matelas de vagues
berce ma nuit déchaînée
dans les draps d'écume
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lundi, 07 septembre 2009
Bashô ! Bashô !... Midi !
Haïku visuel du 7 septembre
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comme un instantané
sous la forme d'un tercet, trois vers
frémissement de l'aiguille : midi
Complice d'une seconde noyée
j'écoute le vol du bourdon,
automne clément.
-il est midi-
quatre bourdons écartent les grilles
qu'il est parti.
Je l'ai écrit.
Bourdon cabriole
Midi s'étiole
bon, je m'y colle
Ephémère moment
où les aiguilles du temps
s'enlacent un instant
J'essaie d'arrêter le temps
Têtu - il ne fait que passer
mais il fait jour, partout,
sauf dans mon coeur d'abeille
Et le photographe aussi
La simple beauté
En promenant avec toi
La douceur.
A l'heure parfaite
Pour rester assise, là.
Ainsi vont, vont, vont,
Les petites aiguilles du temps
Quatre bruissements d'ailes et c'est midi...
Quatre mouches mortes. J'attends.
La grille est noire.
rythme la montée des marches
d'une humeur lectrice
La nuit n'est pas encore tombée
Je l'attends patiemment
Temps partagé
miel d'éternité
Patiente elle attend
l'amoureux qui prend son temps
Sur un dessin d'ailes
J'écris au temps de m'attendre.
Bourdon à l'Abeille
La Belle fâne et dépérit
Minuit à midi
elle sur son île
butine le temps
sur mes genoux j'écris
l'effroyable passage du temps
Midi
J'attends
J'ai le bourdon
Accomplit dans l'endroit même
Pour déceler « in-octavo »
Une cascade rousse effleure un livre ouvert en attendant sur l'escalier.
Pages d'humeur horizontales à l'aplomb du fuseau de ses jambes et pensées verticales.
Se prit a lire des poesies
Cheveux au vent
Aux caprices des saisons
Tu seras le miel
ou journée vide
quatre abeilles passent.
à mort : elle lit,
elle obtient ancienne.
amie dis-moi
oui redis-moi oui
aux ailes du bourdon
midi au carillon
Ailes par transparence
Tourne les pages.
Involontaire sous l'aile
Calfeutré d'un temps dessiné
Assurée d'une volonté
Complète, nous nous sommes retrouvés.
l'écrit, ce silence
qui ne demande qu'à être rempli...
A midi et Belle lit
Le temps suspendu
Puis marche vrillé vers l'écrit billet de minuit
A minuit pillé réécris les cris dépliés du midi
de la dame sous l'horloge
tic tac tic...
.
L'horloge arrêtée
dans une gare abandonnée
faim de fumées
Il fait fleurir les mots
Et d'amour parler les fleurs...
Écrire pour ne pas mourir
Ni oublier...
.
Envolée gracieuse du temps libre
Ce temps qui fige les fleurs
Ses mots le prolongent... E
Z I N C D E L I V R E S
http://www.zincdelivres.fr/
salon du livre à Vendôme - 41 -
11:59 Écrit par frédéric clément dans Rayon Bashô | Lien permanent | Commentaires (59) | Tags : frédéric clément, frederic clement, basho, bashô, poésie, littérature, livres, haiku, grains de beauté, actes sud | Facebook
Bashô ! Bashô !... Midi !
Haïku visuel du 7 septembre
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frémissement de l'aiguille : midi
Complice d'une seconde noyée
j'écoute le vol du bourdon,
automne clément.
-il est midi-
quatre bourdons écartent les grilles
qu'il est parti.
Je l'ai écrit.
Bourdon cabriole
Midi s'étiole
bon, je m'y colle
Ephémère moment
où les aiguilles du temps
s'enlacent un instant
J'essaie d'arrêter le temps
Têtu - il ne fait que passer
mais il fait jour, partout,
sauf dans mon coeur d'abeille
Et le photographe aussi
La simple beauté
En promenant avec toi
La douceur.
A l'heure parfaite
Pour rester assise, là.
Ainsi vont, vont, vont,
Les petites aiguilles du temps
Quatre bruissements d'ailes et c'est midi...
Quatre mouches mortes. J'attends.
La grille est noire.
rythme la montée des marches
d'une humeur lectrice
La nuit n'est pas encore tombée
Je l'attends patiemment
Temps partagé
miel d'éternité
Patiente elle attend
l'amoureux qui prend son temps
Sur un dessin d'ailes
J'écris au temps de m'attendre.
Bourdon à l'Abeille
La Belle fâne et dépérit
Minuit à midi
elle sur son île
butine le temps
sur mes genoux j'écris
l'effroyable passage du temps
Midi
J'attends
J'ai le bourdon
Accomplit dans l'endroit même
Pour déceler « in-octavo »
Une cascade rousse effleure un livre ouvert en attendant sur l'escalier.
Pages d'humeur horizontales à l'aplomb du fuseau de ses jambes et pensées verticales.
Se prit a lire des poesies
Cheveux au vent
Aux caprices des saisons
Tu seras le miel
ou journée vide
quatre abeilles passent.
à mort : elle lit,
elle obtient ancienne.
amie dis-moi
oui redis-moi oui
aux ailes du bourdon
midi au carillon
Ailes par transparence
Tourne les pages.
Involontaire sous l'aile
Calfeutré d'un temps dessiné
Assurée d'une volonté
Complète, nous nous sommes retrouvés.
l'écrit, ce silence
qui ne demande qu'à être rempli...
A midi et Belle lit
Le temps suspendu
Puis marche vrillé vers l'écrit billet de minuit
A minuit pillé réécris les cris dépliés du midi
de la dame sous l'horloge
tic tac tic...
.
L'horloge arrêtée
dans une gare abandonnée
faim de fumées
Il fait fleurir les mots
Et d'amour parler les fleurs...
Écrire pour ne pas mourir
Ni oublier...
.
Envolée gracieuse du temps libre
Ce temps qui fige les fleurs
Ses mots le prolongent... E
Z I N C D E L I V R E S
http://www.zincdelivres.fr/
salon du livre à Vendôme - 41 -
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mardi, 01 septembre 2009
Bashô ! Bashô ! ... carnet trouvé ...
Haïku visuel du 1er septembre
Si le coeur vous dit de poser des mots sur ce haïku visuel,
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( en bas de cette note )
et je me ferai un plaisir de le ré-inscrire sur cette page... oui ?
comme un instantané
sous la forme d'un tercet, trois vers
Ne livre qu'un secret
D'amour à flots perdus...
D'entre les feuilles mortes
un visagier compulse
ses moues et ses saisons
papillon et feulles mortes
secret bien caché
comme feuilles en automne
mon carnet se remplit
je n'ai pu retrouver
mes rêves oubliés.
dans les pages –
pas au-delà.
Carnet d'amour et d'aimée
À feuille- feuilleter
Ou prière à l'aimée ?
Le mystère est entier
L'espace feuille
Le papillon clôt.
Parenthèses déchirées
Souvenirs vieillis
Les mots se sont fanés
Son sourire a disparu
usé par le temps
ressemble à l'écorce du bois.
aussi à l'aube
du Pacifique
Page marquée déchirée,
Doux objets fétiches.
Mais sauvés peut-être de l'oubli
Souvenirs jetés sur tous les possibles en feuilles
Pour ce début de saison
Belle inspiration !
Et funambules de l'écriture
Fêtent Bashô
Un papillon a lutiné
Ses souvenirs détrempés
My eyes just can't help
Looking at your face
le souvenir de toi
automne désamours
Tant mieux
Ils seront verts pour toujours
froissement des feuilles
poussière de papillons
tu vois comme je suis là
en amour
Notes glanées. Fil des jours cassé.
Automne. Tu t'envoles.
Au clair de Bashô
S'élance par delà les mots
Portrait de lumière aux aguets
Aube des yeux prisonniers
Rudes et obscurs carnets
une vie, une mort
des mots passerelle, peut-être
Tôt la feuille desséchée
L'album refermé
Et le dedans du silence et le bruit du dehors , froid
Et la couverture et qui protège et qui réchauffe , froid
d'elle-même regagner
l'arbre et s'y tenir
Z I N C D E L I V R E S
http://www.zincdelivres.fr/
salon du livre à Vendôme - 41 -
00:05 Écrit par frédéric clément dans Rayon Bashô | Lien permanent | Commentaires (43) | Tags : frédéric clément, frederic clement, basho, bashô, poésie, littérature, livres, haiku, grains de beauté, actes sud | Facebook
Bashô ! Bashô ! ... carnet trouvé ...
Haïku visuel du 1er septembre
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et je me ferai un plaisir de le ré-inscrire sur cette page... oui ?
comme un instantané
sous la forme d'un tercet, trois vers
Ne livre qu'un secret
D'amour à flots perdus...
D'entre les feuilles mortes
un visagier compulse
ses moues et ses saisons
papillon et feulles mortes
secret bien caché
comme feuilles en automne
mon carnet se remplit
je n'ai pu retrouver
mes rêves oubliés.
dans les pages –
pas au-delà.
Carnet d'amour et d'aimée
À feuille- feuilleter
Ou prière à l'aimée ?
Le mystère est entier
L'espace feuille
Le papillon clôt.
Parenthèses déchirées
Souvenirs vieillis
Les mots se sont fanés
Son sourire a disparu
usé par le temps
ressemble à l'écorce du bois.
aussi à l'aube
du Pacifique
Page marquée déchirée,
Doux objets fétiches.
Mais sauvés peut-être de l'oubli
Souvenirs jetés sur tous les possibles en feuilles
Pour ce début de saison
Belle inspiration !
Et funambules de l'écriture
Fêtent Bashô
Un papillon a lutiné
Ses souvenirs détrempés
My eyes just can't help
Looking at your face
le souvenir de toi
automne désamours
Tant mieux
Ils seront verts pour toujours
froissement des feuilles
poussière de papillons
tu vois comme je suis là
en amour
Notes glanées. Fil des jours cassé.
Automne. Tu t'envoles.
Au clair de Bashô
S'élance par delà les mots
Portrait de lumière aux aguets
Aube des yeux prisonniers
Rudes et obscurs carnets
une vie, une mort
des mots passerelle, peut-être
Tôt la feuille desséchée
L'album refermé
Et le dedans du silence et le bruit du dehors , froid
Et la couverture et qui protège et qui réchauffe , froid
d'elle-même regagner
l'arbre et s'y tenir
Z I N C D E L I V R E S
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salon du livre à Vendôme - 41 -
00:05 Écrit par frédéric clément dans Rayon Bashô | Lien permanent | Commentaires (43) | Tags : frédéric clément, frederic clement, basho, bashô, poésie, littérature, livres, haiku, grains de beauté, actes sud | Facebook