vendredi, 18 septembre 2009
BASHÔ! BASHÔ! ... et quelques remous
Haïku visuel du 18 septembre
Si le coeur vous dit de poser des mots sur ce haïku visuel,
écrivez votre haïku* dans les commentaires
( en bas de cette note )
et je me ferai un plaisir de le ré-inscrire sur cette page... oui ?
comme un instantané
sous la forme d'un tercet, trois vers
Seules quelques plumes du péché,
et le parfum de draps froissés...
Dans la colère des eaux
Mes rêves agités
Et mon sac vide.
que son flot de désirs hameçonner,
pour jouir de toutes légèretés ?
Vague envie
Ce matin
De rester dans mon lit
Chevauchent l'écume des plumes
Âmes sont en cavale
Dérivent, flottent s'échouent
les corps disparus.
comme un duvet désir
lui
souffle la friture au geai qui passe,
puis son flanc, sa couche, tu caresses
le drap ondule
dans le silence de l'après.
Dans les draps soyeux
Les vagues l'ont appelée...
De mes plumes d'apparat
Et du lit à la mer, est tombé de bien haut !
Froissé matin
Brume de temps
Houle frileuse
De poisson son diner
Et d'écume sa mie.
Les hameçons de fer lancés dans le courant,
Au lit de la rivière, s'embrassent les amants.
L’être se fait harponner
Par une aile d’ange
Vous perdez vos oripeaux
Prise par les flots...
Equilibre fourbe du flotteur
Vers l’hameçon perfide aux plumes artifice
Combien d'oiseaux dans mon lit
avant de pêcher
celui qui...
J’aime, mes ailes enfilées
Me poser dans tes rêves volés
cristallisent l'absence
lourd duvet du regret
solitude des bras des liens
solitude des draps du rien
où s'échoue l'esprit des corps
de draps en ciels
Âmes sont debout
vidées de toute parole
l'attente se froisse
Ancrées aux plis de mes draps froissés.
Ai perdu quelques plumes à t'avoir trop aimé !
Doux flic-flac sur la rive
Et nos âmes sont.
Flottant sur l'écume. Noyade?
Perdus? A jamais?
A few white words
Lying on a foam bed
drowning in waves of fabric
Couchés sur un lit d'écume
Et noyés dans des vagues de draps
S'évanouiront comme le ressac
Sur la plage
Bâche oh!
Haut...
Déchirées d'un petit fer tenace.
La houle attend pour me laver la vie.
qui ressemblent aux draps
d'un lit au réveil...
difficilement
commence.
mas alla de tu y yo
tejiendo hilos
.
La plume qui vole
plus loin que toi et moi
en tissant des fils
Eau-forte volcanique
Beau lit déplumé
Le matelas de vagues
berce ma nuit déchaînée
dans les draps d'écume
00:05 Écrit par frédéric clément dans Rayon Bashô | Lien permanent | Commentaires (40) | Tags : frédéric clément, frederic clement, basho, bashô, poésie, littérature, livres, haiku, pêche, grains de beauté | Facebook