lundi, 06 juillet 2009
Bashô ! Bashô ! ... un soupçon d'Orient et...
Haïku visuel du 6 juillet
Si le coeur vous dit de poser des mots sur ce haïku visuel,
écrivez votre haïku* dans les commentaires
( en bas de cette note )
et je me ferai un plaisir de le ré-inscrire sur cette page... oui ?
comme un instantané
sous la forme d'un tercet, trois vers
Un photographe bègue traça
d’une ligne rouge-verte
les mots frontières de l'orient(ten)tation
Pascale
.
Certaines images, senteurs
Argumentent à elles seules
Pensées persistantes d'un roman.
Véronique Dubois
.
Au jeu des sept différences,
Le moustique asiatique s'applique
Puis griffonne des lignes rouge sang.
.
le moustique,
pas «monde».
Égrené. Qu'en reste-t-il?
Fleurs entre des pages.
D'une patte multiple
D'un cœur plus pointu que toit
monte une effluve
de riz gluant mêlé d'épices
Je ne le vois pas
Le temps n'est pas immobile.
A l'encre de Chine
Je vous écris ces quelques lignes ...
Cipango revit
Dans mes carnets de voyage.
avec une étamine
peint un haïku de sang
instant rouge alcool
noir & blanc
Où chercher en vain
le fil rouge de nos rêves
de noir et blanc vêtu
on te devine
Wénzi, Nyamuk ou Ka
Ecrit un haïku de son sang
un rouge anglais témoigne
D'un ailleurs suranné
Ne viendra me piquer ou voler
Ces instants doux embrumés.
Empreintes éphémères
Odeur de mousse.
Cent fois par détours le temple chercheras
Mille fois car toujours seule l'image restera
robe noire et fesses rondes
n'a rien d'une blonde
00:05 Écrit par frédéric clément dans Rayon Bashô | Lien permanent | Commentaires (29) | Tags : frédéric clément, fredericlement, basho, poésie, littérature, bashô, livres, haiku, grains de beauté, actes sud | Facebook
Bashô ! Bashô ! ... un soupçon d'Orient et...
Haïku visuel du 6 juillet
Si le coeur vous dit de poser des mots sur ce haïku visuel,
écrivez votre haïku* dans les commentaires
( en bas de cette note )
et je me ferai un plaisir de le ré-inscrire sur cette page... oui ?
comme un instantané
sous la forme d'un tercet, trois vers
Un photographe bègue traça
d’une ligne rouge-verte
les mots frontières de l'orient(ten)tation
Pascale
.
Certaines images, senteurs
Argumentent à elles seules
Pensées persistantes d'un roman.
Véronique Dubois
.
Au jeu des sept différences,
Le moustique asiatique s'applique
Puis griffonne des lignes rouge sang.
.
le moustique,
pas «monde».
Égrené. Qu'en reste-t-il?
Fleurs entre des pages.
D'une patte multiple
D'un cœur plus pointu que toit
monte une effluve
de riz gluant mêlé d'épices
Je ne le vois pas
Le temps n'est pas immobile.
A l'encre de Chine
Je vous écris ces quelques lignes ...
Cipango revit
Dans mes carnets de voyage.
avec une étamine
peint un haïku de sang
instant rouge alcool
noir & blanc
Où chercher en vain
le fil rouge de nos rêves
de noir et blanc vêtu
on te devine
Wénzi, Nyamuk ou Ka
Ecrit un haïku de son sang
un rouge anglais témoigne
D'un ailleurs suranné
Ne viendra me piquer ou voler
Ces instants doux embrumés.
Empreintes éphémères
Odeur de mousse.
Cent fois par détours le temple chercheras
Mille fois car toujours seule l'image restera
robe noire et fesses rondes
n'a rien d'une blonde
00:05 Écrit par frédéric clément dans Rayon Bashô | Lien permanent | Commentaires (29) | Tags : frédéric clément, fredericlement, basho, poésie, littérature, bashô, livres, haiku, grains de beauté, actes sud | Facebook
vendredi, 03 juillet 2009
Bashô ! Bashô ! ... l'ombre d'une ombrelle et...
Haïku visuel du 3 juillet
Si le coeur vous dit de poser des mots sur ce haïku visuel,
écrivez votre haïku* dans les commentaires
( en bas de cette note )
et je me ferai un plaisir de le ré-inscrire sur cette page... oui ?
comme un instantané
sous la forme d'un tercet, trois vers
Elle file comme cerf volant
La femme en coquillage
du soleil s'ombre elle haut,
parfums ambrés du "tant".
le château de l’enfance,
ombre rêveuse du présent
la nostalgie des coquillages
couleur souvenir
fouler le sable
de la mère à la mer
Son enfant protéger
Quelque soit le jour ou l'ombre
ma mer, ô ma mère,
que ne peux-tu revenir
Que mon coeur est déchiré
En te regardant
Fleurs échappées des robes de dentelle,
Souvenir d'océan en noir et blanc.
Filent le pas léger
Les femmes ne font jamais que passer
D'hier à demain
ombrelle salée
bateau de papier
Dominique Porcheron
souvenirs d'enfance
emportés ,envolés
dans les parfums ambrés
A qui pensait-elle
La dame à l'ombrelle
à cette mère qui la respire
ma pensée dit vague
Au loin une voile. Un marin s'éloigne
Mrs Butterfly
et du chant de la mer
et puis de toi mère qui pleurais
d'où de tissé
de sable sombre
les pas de l'enfant
souvenirs amers
un enfant rêve
ombrelle
Sur le sable herpes étendues.
S'éloigne la voile
l'ombrelle à la plage, doux
moment révolu
14:00 Écrit par frédéric clément dans Rayon Bashô | Lien permanent | Commentaires (23) | Tags : frédéric clément, fredericlement, basho, poésie, littérature, bashô, livres, haiku, grains de beauté, actes sud | Facebook
Bashô ! Bashô ! ... l'ombre d'une ombrelle et...
Haïku visuel du 3 juillet
Si le coeur vous dit de poser des mots sur ce haïku visuel,
écrivez votre haïku* dans les commentaires
( en bas de cette note )
et je me ferai un plaisir de le ré-inscrire sur cette page... oui ?
comme un instantané
sous la forme d'un tercet, trois vers
Elle file comme cerf volant
La femme en coquillage
du soleil s'ombre elle haut,
parfums ambrés du "tant".
le château de l’enfance,
ombre rêveuse du présent
la nostalgie des coquillages
couleur souvenir
fouler le sable
de la mère à la mer
Son enfant protéger
Quelque soit le jour ou l'ombre
ma mer, ô ma mère,
que ne peux-tu revenir
Que mon coeur est déchiré
En te regardant
Fleurs échappées des robes de dentelle,
Souvenir d'océan en noir et blanc.
Filent le pas léger
Les femmes ne font jamais que passer
D'hier à demain
ombrelle salée
bateau de papier
Dominique Porcheron
souvenirs d'enfance
emportés ,envolés
dans les parfums ambrés
A qui pensait-elle
La dame à l'ombrelle
à cette mère qui la respire
ma pensée dit vague
Au loin une voile. Un marin s'éloigne
Mrs Butterfly
et du chant de la mer
et puis de toi mère qui pleurais
d'où de tissé
de sable sombre
les pas de l'enfant
souvenirs amers
un enfant rêve
ombrelle
Sur le sable herpes étendues.
S'éloigne la voile
l'ombrelle à la plage, doux
moment révolu
14:00 Écrit par frédéric clément dans Rayon Bashô | Lien permanent | Commentaires (23) | Tags : frédéric clément, fredericlement, basho, poésie, littérature, bashô, livres, haiku, grains de beauté, actes sud | Facebook
jeudi, 02 juillet 2009
Bashô ! Bashô ! ... et 33 secondes d'apnée...
Haïku visuel du 2 juillet
Si le coeur vous dit de poser des mots sur ce haïku visuel,
écrivez votre haïku* dans les commentaires
( en bas de cette note )
et je me ferai un plaisir de le ré-inscrire sur cette page... oui ?
comme un instantané
sous la forme d'un tercet, trois vers
avant que celui ci
ne vous égraine...
avant que celui-ci
ne vous le reprenne.
et, ce peut être,
aurez vous la fortune.
.
permet d'attendre, au fil de l'eau,
un souffle de vent
j'espérais le murmure
du vent dans les herbes
Par l'aile si fine et cassée
Posée sur un pétale pas encore fané...
ma douce éphémère
dormira cent ans
amour éphémère
la vie repose
sépale kayak
vue sur le ciel
couché sur son lit-pétale
attend un souffle de vent
D'une goutte de rosée
S'est fait un oreiller
mort translucide
instants cléments
une seconde inerte, pause
l'un seul, l'autre vagabonde.
alanguie sur un pétale de soie
longtemps se reposera.
est-ce le coeur
de celui qui l'a faite
Emporte sur sa trame
Le bruissement de la vie
Vidée de sa vie
Goûte au repos éternel
La belle infidèle
Au creux de l'eau repose
Infante défunte se pavane
le bogue ou
vice versa ?
ainsi qu'à l'aube
l'effort t'est vain
Belle star de music-hall
Diva sur sofa de fleur
Rayon de soleil brûlant,
Rève de sieste au pré.
Démons de Vénus,
hantent l'été,
Papillons d'envie.
l'Eternité
enclose
En vain tissée, toile d'épiaire
privée de proie.
larme d'un prunier
qui pleure sa beauté
dans la botte de sept lieues
du petit Poucet
14:00 Écrit par frédéric clément dans Rayon Bashô | Lien permanent | Commentaires (29) | Tags : frédéric clément, fredericlement, basho, poésie, littérature, bashô, livres, haiku, grains de beauté, actes sud | Facebook
Bashô ! Bashô ! ... et 33 secondes d'apnée...
Haïku visuel du 2 juillet
Si le coeur vous dit de poser des mots sur ce haïku visuel,
écrivez votre haïku* dans les commentaires
( en bas de cette note )
et je me ferai un plaisir de le ré-inscrire sur cette page... oui ?
comme un instantané
sous la forme d'un tercet, trois vers
avant que celui ci
ne vous égraine...
avant que celui-ci
ne vous le reprenne.
et, ce peut être,
aurez vous la fortune.
.
permet d'attendre, au fil de l'eau,
un souffle de vent
j'espérais le murmure
du vent dans les herbes
Par l'aile si fine et cassée
Posée sur un pétale pas encore fané...
ma douce éphémère
dormira cent ans
amour éphémère
la vie repose
sépale kayak
vue sur le ciel
couché sur son lit-pétale
attend un souffle de vent
D'une goutte de rosée
S'est fait un oreiller
mort translucide
instants cléments
une seconde inerte, pause
l'un seul, l'autre vagabonde.
alanguie sur un pétale de soie
longtemps se reposera.
est-ce le coeur
de celui qui l'a faite
Emporte sur sa trame
Le bruissement de la vie
Vidée de sa vie
Goûte au repos éternel
La belle infidèle
Au creux de l'eau repose
Infante défunte se pavane
le bogue ou
vice versa ?
ainsi qu'à l'aube
l'effort t'est vain
Belle star de music-hall
Diva sur sofa de fleur
Rayon de soleil brûlant,
Rève de sieste au pré.
Démons de Vénus,
hantent l'été,
Papillons d'envie.
l'Eternité
enclose
En vain tissée, toile d'épiaire
privée de proie.
larme d'un prunier
qui pleure sa beauté
dans la botte de sept lieues
du petit Poucet
14:00 Écrit par frédéric clément dans Rayon Bashô | Lien permanent | Commentaires (29) | Tags : frédéric clément, fredericlement, basho, poésie, littérature, bashô, livres, haiku, grains de beauté, actes sud | Facebook
mercredi, 01 juillet 2009
Bashô ! Bashô ! ... et 36 souffles
Haïku visuel du 1er juillet
Si le coeur vous dit de poser des mots sur ce haïku visuel,
écrivez votre haïku* dans les commentaires
( en bas de cette note )
et je me ferai un plaisir de le ré-inscrire sur cette page... oui ?
comme un instantané
sous la forme d'un tercet, trois vers
a laissé de mon coeur
fleurir larmes et sueur
La plante assassine
serpente, se ferme et meurt.
sang vivant d'éternité
le temps, amis, n'est rien...
vert perdu
dans mouchetis pourpre
Schahrazade se tait
Et vient le matin
Effleurées, dix pensées
vierges feuilles éplorées
Le vent sème
L'homme tranquille descend la montagne
Pétales de sang
Nous coulons de rires et de larmes
couleurs éparpillées
souffle des fleurs
de rien -
qui est tout.
L'idéogramme de ce jour
Tracé de pétales.
17:00 Écrit par frédéric clément dans Rayon Bashô | Lien permanent | Commentaires (17) | Tags : frédéric clément, fredericlement, basho, poésie, littérature, bashô, livres, haiku, grains de beauté, actes sud | Facebook
Bashô ! Bashô ! ... et 36 souffles
Haïku visuel du 1er juillet
Si le coeur vous dit de poser des mots sur ce haïku visuel,
écrivez votre haïku* dans les commentaires
( en bas de cette note )
et je me ferai un plaisir de le ré-inscrire sur cette page... oui ?
comme un instantané
sous la forme d'un tercet, trois vers
a laissé de mon coeur
fleurir larmes et sueur
La plante assassine
serpente, se ferme et meurt.
sang vivant d'éternité
le temps, amis, n'est rien...
vert perdu
dans mouchetis pourpre
Schahrazade se tait
Et vient le matin
Effleurées, dix pensées
vierges feuilles éplorées
Le vent sème
L'homme tranquille descend la montagne
Pétales de sang
Nous coulons de rires et de larmes
couleurs éparpillées
souffle des fleurs
de rien -
qui est tout.
L'idéogramme de ce jour
Tracé de pétales.
17:00 Écrit par frédéric clément dans Rayon Bashô | Lien permanent | Commentaires (17) | Tags : frédéric clément, fredericlement, basho, poésie, littérature, bashô, livres, haiku, grains de beauté, actes sud | Facebook
lundi, 29 juin 2009
Bashô ! Bashô ! ... et capucines
Haïku visuel du 29 juin
Si le coeur vous dit de poser des mots sur ce haïku visuel,
écrivez votre haïku* dans les commentaires
( en bas de cette note )
et je me ferai un plaisir de le ré-inscrire sur cette page... oui ?
comme un instantané
sous la forme d'un tercet, trois vers
Une main s'échappe sans pétale...
Scandale!
qui butine du bois dur
oh! une main pâle...
Frôle au seuil du néant des
Feuilles filigranes...
en instants graciles, filent
au fil d'eau, tonnes de mots
et main de fée
la nuit fut douce
The last tear of a lady
Drowning in a sea of flowers
En couverture végétale
De scène de crime
et feuilles mortes;
Signifiez…
et la fleur que j'aime tant
vivement édentée!
Poudre ma peau
Le corps s'abandonne
sirotant mon cay
bergama me regarde
une main carressante
c'est l'été
dessous les transparences
tendent des mains livides
Les lilas croulent, les capucines embaument
Où en sont les fleurs par chez toi ?
j'écarte d'une main moite
le rideau de chaleur
Derrière les grandes feuilles
Te fait te cacher
Dans le silence je comprends
pourquoi les feuilles tombent
et pourquoi je les aime autant.
Une main pâle
Lui ont offert leur sève
Non elle s'envole
La femme nénuphar
ta main
troublante retrouvée
au seuil de la transparence,
me tendras-tu la main?
telle une main secourable
tel un poing vengeur
00:09 Écrit par frédéric clément dans Rayon Bashô | Lien permanent | Commentaires (37) | Tags : frédéric clément, fredericlement, basho, poésie, littérature, bashô, livres, haiku, grains de beauté, actes sud | Facebook
Bashô ! Bashô ! ... et capucines
Haïku visuel du 29 juin
Si le coeur vous dit de poser des mots sur ce haïku visuel,
écrivez votre haïku* dans les commentaires
( en bas de cette note )
et je me ferai un plaisir de le ré-inscrire sur cette page... oui ?
comme un instantané
sous la forme d'un tercet, trois vers
Une main s'échappe sans pétale...
Scandale!
qui butine du bois dur
oh! une main pâle...
Frôle au seuil du néant des
Feuilles filigranes...
en instants graciles, filent
au fil d'eau, tonnes de mots
et main de fée
la nuit fut douce
The last tear of a lady
Drowning in a sea of flowers
En couverture végétale
De scène de crime
et feuilles mortes;
Signifiez…
et la fleur que j'aime tant
vivement édentée!
Poudre ma peau
Le corps s'abandonne
sirotant mon cay
bergama me regarde
une main carressante
c'est l'été
dessous les transparences
tendent des mains livides
Les lilas croulent, les capucines embaument
Où en sont les fleurs par chez toi ?
j'écarte d'une main moite
le rideau de chaleur
Derrière les grandes feuilles
Te fait te cacher
Dans le silence je comprends
pourquoi les feuilles tombent
et pourquoi je les aime autant.
Une main pâle
Lui ont offert leur sève
Non elle s'envole
La femme nénuphar
ta main
troublante retrouvée
au seuil de la transparence,
me tendras-tu la main?
telle une main secourable
tel un poing vengeur
00:09 Écrit par frédéric clément dans Rayon Bashô | Lien permanent | Commentaires (37) | Tags : frédéric clément, fredericlement, basho, poésie, littérature, bashô, livres, haiku, grains de beauté, actes sud | Facebook