vendredi, 20 novembre 2009
BASHÔ! BASHÔ ! ... Un coin où on attend l'amie
Haïku visuel du 20 novembre
AVIS CLEMENT :
petites parenthèses, petit soupir depuis fin novembre
quant à ma création d'images-haïku,
le prochain album chez Albin Michel
me retient et m'accapare totalement dans l'atelier...
Bien sûr tous les haïkus que vous avez envie de créer sur les images existantes
seront fidèlement transcrits...
A très vite, chères Passantes et chers Passants,
vous me manquez déjà...
Autre avis clément :
LE PARADISIER (Roman flottant)
continuera,lui, à se distiller
au conte-gouttes et quotidiennement (ou presque)
à deux doigts d'ici, là :
http://leparadisier.blogspirit.com
...
Si le coeur vous dit de poser des mots sur ce haïku visuel,
écrivez votre haïku* dans les commentaires
( en bas de cette note )
et je me ferai un plaisir de le ré-inscrire sur cette page... oui ?
comme un instantané
sous la forme d'un tercet, trois vers
Comme plumes et pétales légers,
L'amie attendue s'est envolée.
La vie se finit
Seuls survivent les écrits...
Les gens dans le pré
se prosternent jusqu'à terre
pour des champignons
Françoise promène
son chien, champignon mouvant
sous le parapluie
Les pétales en sont tombés
Seules subsistent les moisissures
Pétales égrenés d'espoir
Tout est fané, même tes mots.
Isabelle B
Car par l'ombre de ta fleur
Naît un papillon
Décrépitude
Où donc est la beauté ?
Sur vagues de mémoire
Qu'en pense Manet?
Fleur épanouie bonjour
Nature morte
Jeux d'ombre et de lumière
Vie Mort à quel prix?
Sombre métamorphose
La boucle est bouclée
Sous les fruits trop blets
L'histoire de nos amours
ma fleur effeuillée
O uvert et alangui
V otre livre, Chère Amie
O ffensé, se languit
en t'attendant...
un soir d'orage.
Sur un vieux billot de bois,
L'âme de l'amie s'envola...
Et sur un instant de marbre
Fleurit l’éphémère
J'ai tant attendu
Mais seules les fleurs sont revenues
Pétales d'amour léger,
Vient l'ombre du temps.
Loin. Le livre n'est pas écrit
Et flétrissent les pommes.
Fruits abandonnés,
Fleurs effeuillées,
Je me souviens de ton odeur.
Ecris ton nom, Homme
Signe le livre des Espoirs
Femme est folle alliée
Éphémère jonction
qui me laisse le goût amer.
en absence et oubli.
Le printemps en ranimera la vie.
Entre rose et gris
Brin de vie
Fruit - femme sage, je me meurs
Je me donne à la terre
Pour que tu naisses, enfant - Fleur
tout absolument tout choit
même en toi l'émoi
Je reviens du fruitier…
Tout est trempé !!
pour nourriture terrestre
la boucle est bouclée !
Livre épuisé,
Pommes, poires à l'abandon
Le relieur est parti
odile
Des fruits de l'oubli
Fatigue des pages mortes.
Manon
Re Naissantes
En Fleurs de Cerisiers
me suis enfui
sans même le fruit
des vilaines pensées qui froissent les lignes,
de l'écrivain-officier de Marine...
Fugacité du moment
Pesanteur de la mémoire
Vérité du temps
.
Replis de littérature
Principe de la mémoire
Odeurs sublimées
Si longue fut la veillée
Pages de vie repliées
sera définitivement morte
j'attendrai ce qui est au-delà
sur le clavier
attendent un doux regard.
Basho ! Basho !
Crie le mulot,
En mettant ses gants.
marche sur les pas du ciel
racines de l'hiver
Les heures flétrissent les fruits
Un livre se replie.
.
Précis de décomposition
Fruits et mots se dessèchent
Roman de la vie, œuvre du temps
Miette de rêve et partition trempé.
Sur la page, cacophonie de pensées sauvages.
01:10 Écrit par frédéric clément dans Rayon Bashô | Lien permanent | Commentaires (76) | Tags : frédéric clément, frederic clement, basho, bashô, poésie, littérature, livres, haiku, haïku, vanité | Facebook
mardi, 10 novembre 2009
BASHÔ ! BASHÔ ! ... et des poussières
Haïku visuel du 10 novembre
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( en bas de cette note )
et je me ferai un plaisir de le ré-inscrire sur cette page... oui ?
comme un instantané
sous la forme d'un tercet, trois vers
éblouissent un manteau
gypse et kaolin
Qui couchées sur le papier...
Une invitation ?
tu repars
pars pars chemine
La feuille frissonne...
La cigale fanfaronne!
herbier de mes trésors
une cigale s'y étouffa
des mots ;
homme écrit.
en poussière d'oubli.
Un habit éphémère.
Feuilles qui s’ouvrent,
Cigale qui s’échappe.
la cigale lentement
grimpe le Ventoux
se rejoignent et s'alignent...
La vie se sème et se dessine.
je gribouille, je décoche,
de proses taloches...
le bonheur sème et irise
Les perles de vie
de l'obscur de sa mort re garde à la vie le soleil ,
veillée dans le chant des grillons cigales de la nuit .
connaissait-elle
la cigale chanterait-elle?
Une image
Elastique
ensemble
signatures de la fin
Ce temps n'est pas au chant
Seule danse encore la poussière
Eclats de mots et d'images
Souvenirs oubliés.
Les cigales stridulent
La fin douce des petites âmes.
la poussière s'envole, pollen
l'arme de l'herbe
Ton chant enivre encore
Les collines bleutées
and words
born from dust
ton odeur s'étiole
me reste les fleurs
Pour que pousse la lavande
La cigale meurt
entre les pages jaunies
du temps passé
Couchées sur le papier
Savent si bien chanter
Puiser l'eau sur ses lèvres
Mouiller le papier
.
L'encre des pensées séchées
Poussière de vie
.
En poussière tombera
Le bouquet de fleurs
Cher confident de mes jours,
Grains de vie, poussières…
Chante! S'il reste
Du chemin ou si déjà
Tes pas s'effacent.
La coupe est pleine
sans mot, sans moi,
je nous libère.
rien ne saurait surseoir à
l'éternité du chant
00:05 Écrit par frédéric clément dans Rayon Bashô | Lien permanent | Commentaires (45) | Tags : frédéric clément, frederic clement, basho, bashô, poésie, littérature, livres, haiku, haïku, carnet de voyage | Facebook
BASHÔ ! BASHÔ ! ... et des poussières
Haïku visuel du 10 novembre
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éblouissent un manteau
gypse et kaolin
Qui couchées sur le papier...
Une invitation ?
tu repars
pars pars chemine
La feuille frissonne...
La cigale fanfaronne!
herbier de mes trésors
une cigale s'y étouffa
des mots ;
homme écrit.
en poussière d'oubli.
Un habit éphémère.
Feuilles qui s’ouvrent,
Cigale qui s’échappe.
la cigale lentement
grimpe le Ventoux
se rejoignent et s'alignent...
La vie se sème et se dessine.
je gribouille, je décoche,
de proses taloches...
le bonheur sème et irise
Les perles de vie
de l'obscur de sa mort re garde à la vie le soleil ,
veillée dans le chant des grillons cigales de la nuit .
connaissait-elle
la cigale chanterait-elle?
Une image
Elastique
ensemble
signatures de la fin
Ce temps n'est pas au chant
Seule danse encore la poussière
Eclats de mots et d'images
Souvenirs oubliés.
Les cigales stridulent
La fin douce des petites âmes.
la poussière s'envole, pollen
l'arme de l'herbe
Ton chant enivre encore
Les collines bleutées
and words
born from dust
ton odeur s'étiole
me reste les fleurs
Pour que pousse la lavande
La cigale meurt
entre les pages jaunies
du temps passé
Couchées sur le papier
Savent si bien chanter
Puiser l'eau sur ses lèvres
Mouiller le papier
.
L'encre des pensées séchées
Poussière de vie
.
En poussière tombera
Le bouquet de fleurs
Cher confident de mes jours,
Grains de vie, poussières…
Chante! S'il reste
Du chemin ou si déjà
Tes pas s'effacent.
La coupe est pleine
sans mot, sans moi,
je nous libère.
rien ne saurait surseoir à
l'éternité du chant
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vendredi, 30 octobre 2009
BASHÔ ! BASHÔ ! ... la fin des capucines
Haïku visuel du 30 octobre
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comme un instantané
sous la forme d'un tercet, trois vers
Laisse-moi au bas de tes reins
Imprimer un baiser
Caresse
Juste apposées
Chiffonades des draps, des fleurs!!!
Peau lisse et révelée.
s'envolent de sa couche
d'oblongs et capiteux péchés
j'étais sa pluie d'or
quand elle mourait
Quand le matin se décline
répond la ronde capucine.
Pour te cacher
Mon secret
la femme dont mon petit
6 est très friand
lorsque le coeur de mes reins
s'offre à tes mains
dans les bras de Morphée
me suis assoupie
une dextre alanguie
attend d'errer encor'
C'est l'automne
Draps plissés
S'ébrouent les verts parapluies
Repue est ma terre.
Soulève air. Part à pluie.
Moulée. Chant. Point sec.
Rouge aux lèvres,
d'égarer ce doux baiser.
Belles plantes accueillantes
Berceau de sa muse
Matinale et si mutine ?
Interrogation.
Rêver de fins pétales lisses,
Tiges mortes aux parfums éternels.
tant de douceur secrète
en cette nuit clair...
Oh draps indiscrets du plaisir
Cachez la fleur flétrie
I made a bed
For you to sleep, my Dream
ou géométriser tes draps froissés...
c'est sans regret que je reste couché.
S'est éteint la capucine -
Boire dans ta main
La fin des capucines
Et votre beauté
Ma Mie la capucine
Cueillir votre corps
douce fleur en transparence
reprends tes soleils
déjà tu t'envoles …
en jalonnant l'espace.
deux fesses, pas de quoi en
faire tout un plat
Reposent, éternel Sommeil
Quelques fleurs fanées
son derrière en demi-lunes
astronome épris
où est donc est passée
ta flamme
00:05 Écrit par frédéric clément dans Rayon Bashô | Lien permanent | Commentaires (41) | Tags : frédéric clément, frederic clement, basho, bashô, poésie, littérature, livres, haiku, haïku, capucine | Facebook
BASHÔ ! BASHÔ ! ... la fin des capucines
Haïku visuel du 30 octobre
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Laisse-moi au bas de tes reins
Imprimer un baiser
Caresse
Juste apposées
Chiffonades des draps, des fleurs!!!
Peau lisse et révelée.
s'envolent de sa couche
d'oblongs et capiteux péchés
j'étais sa pluie d'or
quand elle mourait
Quand le matin se décline
répond la ronde capucine.
Pour te cacher
Mon secret
la femme dont mon petit
6 est très friand
lorsque le coeur de mes reins
s'offre à tes mains
dans les bras de Morphée
me suis assoupie
une dextre alanguie
attend d'errer encor'
C'est l'automne
Draps plissés
S'ébrouent les verts parapluies
Repue est ma terre.
Soulève air. Part à pluie.
Moulée. Chant. Point sec.
Rouge aux lèvres,
d'égarer ce doux baiser.
Belles plantes accueillantes
Berceau de sa muse
Matinale et si mutine ?
Interrogation.
Rêver de fins pétales lisses,
Tiges mortes aux parfums éternels.
tant de douceur secrète
en cette nuit clair...
Oh draps indiscrets du plaisir
Cachez la fleur flétrie
I made a bed
For you to sleep, my Dream
ou géométriser tes draps froissés...
c'est sans regret que je reste couché.
S'est éteint la capucine -
Boire dans ta main
La fin des capucines
Et votre beauté
Ma Mie la capucine
Cueillir votre corps
douce fleur en transparence
reprends tes soleils
déjà tu t'envoles …
en jalonnant l'espace.
deux fesses, pas de quoi en
faire tout un plat
Reposent, éternel Sommeil
Quelques fleurs fanées
son derrière en demi-lunes
astronome épris
où est donc est passée
ta flamme
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samedi, 17 octobre 2009
BASHÔ ! BASHÔ ! ... et des éclairs ...
Haïku visuel du 17 octobre
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comme un instantané
sous la forme d'un tercet, trois vers
Volés par le photographe
D'un feu allumé
Lueurs d'un matin de vie.
S'éveiller ou dormir encore?
Ophélie flottait, dit-on,
Sur les eaux. Eclair!
Je veux garder la lumière
Dans le rêve noir je l'ai perdue
Comme les saisons, se succèdent et se superposent
Ton visage reste.
transforma oh! Sophie en
flottante Ophélie
sous la pluie, disparut
l'orage l'a mise à nu
Madame, ma route
jusqu'à vous...
La moiteur des corps
Et l'odeur de la pluie
Quand, de rage, tombe la pluie
Et que luit l'éclair.
j'aimes à mi-mot la douce folie
des nuits de pluie.
fugace et
j'ai été le temps.
Magie noire dans les rues blêmes
Tes yeux qui m'apaisent
Trois, pas une de plus ne pourra s'abattre.
Trois lumières pour à tes pieds et sans espoir m'ébattre.
Très cher...
Gare au cliché!
Près de ton sein j'ai aperçu
Un grain de beauté
À un éclair suspendu
Dans l'eau il se glisse
regard d'une femme
endormie
Des réalités variées
Au fil des plumes
Cris .Stries muets .Fracas le ciel au feu sombre .Gris .
Immenses .Cieux de l'arbre .Le corps et l'ombre auréolés .
ce concerto pour orage
et deux tourterelles
tel un vaurien qui tempête
renverse un seau d'eau
Lueur trouble. Feu nos ébats.
Repose mon amante.
sept éclats
blancs
semées d'algues
ma toute belle
elle en attente d'oh
petite mort au fil de l'eau
Reviennent les chimères
Hanter ton sommeil de sylphide.
Quick as a flash
You were sleeping...
feu
le corps aperçu, lumière
eaux des espoirs
Corneille en abusa !
Je figeais ses seins laiteux
Nuit au Paradis
Des seins d'albâtre
Et blanche sera la nuit
La lumière fut...
Mais à quel sein se vouer
Nuit paradisiaque
Flamme ici-bas cruelle
Brûlure sensuelle éparse
Tourbillon
Eclats d'automne.
Au fil du temps
Le fruit défendu
Je n'ai pu résister
à me noyer dans ton feu.
le ciel imbibé déteint
– Ophélie ne pleure plus
00:05 Écrit par frédéric clément dans Rayon Bashô | Lien permanent | Commentaires (44) | Tags : frédéric clément, frederic clement, basho, bashô, poésie, littérature, livres, haiku, haïku, nymphea | Facebook
BASHÔ ! BASHÔ ! ... et des éclairs ...
Haïku visuel du 17 octobre
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Volés par le photographe
D'un feu allumé
Lueurs d'un matin de vie.
S'éveiller ou dormir encore?
Ophélie flottait, dit-on,
Sur les eaux. Eclair!
Je veux garder la lumière
Dans le rêve noir je l'ai perdue
Comme les saisons, se succèdent et se superposent
Ton visage reste.
transforma oh! Sophie en
flottante Ophélie
sous la pluie, disparut
l'orage l'a mise à nu
Madame, ma route
jusqu'à vous...
La moiteur des corps
Et l'odeur de la pluie
Quand, de rage, tombe la pluie
Et que luit l'éclair.
j'aimes à mi-mot la douce folie
des nuits de pluie.
fugace et
j'ai été le temps.
Magie noire dans les rues blêmes
Tes yeux qui m'apaisent
Trois, pas une de plus ne pourra s'abattre.
Trois lumières pour à tes pieds et sans espoir m'ébattre.
Très cher...
Gare au cliché!
Près de ton sein j'ai aperçu
Un grain de beauté
À un éclair suspendu
Dans l'eau il se glisse
regard d'une femme
endormie
Des réalités variées
Au fil des plumes
Cris .Stries muets .Fracas le ciel au feu sombre .Gris .
Immenses .Cieux de l'arbre .Le corps et l'ombre auréolés .
ce concerto pour orage
et deux tourterelles
tel un vaurien qui tempête
renverse un seau d'eau
Lueur trouble. Feu nos ébats.
Repose mon amante.
sept éclats
blancs
semées d'algues
ma toute belle
elle en attente d'oh
petite mort au fil de l'eau
Reviennent les chimères
Hanter ton sommeil de sylphide.
Quick as a flash
You were sleeping...
feu
le corps aperçu, lumière
eaux des espoirs
Corneille en abusa !
Je figeais ses seins laiteux
Nuit au Paradis
Des seins d'albâtre
Et blanche sera la nuit
La lumière fut...
Mais à quel sein se vouer
Nuit paradisiaque
Flamme ici-bas cruelle
Brûlure sensuelle éparse
Tourbillon
Eclats d'automne.
Au fil du temps
Le fruit défendu
Je n'ai pu résister
à me noyer dans ton feu.
le ciel imbibé déteint
– Ophélie ne pleure plus
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jeudi, 08 octobre 2009
BASHÔ ! BASHÔ ! ... au fil de l'eau...
Haïku visuel du 8 octobre
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comme un instantané
sous la forme d'un tercet, trois vers
L'ai cueilli comme une fleur
Et l'ai offert en bouquet.
Sous le beau miroir des mots doux
Sourd parfois la moire noire de la mort
Pour y couler j'ai lâché mes ailes
Sous la surface j'attends encore.
Madame, de votre silence
Tant épuisés
Mes mots se jettent à l'eau.
Rejoins-tu la libellule
Liseron? Elle se baigne.
dans le bassin des nénuphars...
vers d'eau.
Alanguie de tristesse je n'ai pas résisté
Seules mes ailes à la surface sont remontée
Ailes sur l'eau posées et reposées,
Poésie composée.
fugace
planer sur l'eau.
flottant né nu phare
enlacées sous mes ailes
nue et sans aucun fard
une risée te dévoila
à force d'effeuillage,
sombra dans son rêve.
de nos mots semés au hasard
qui s'enroulent, s'envolent et s'égarent.
Une brise caressante
Et le nymphea frissonne joyeux
Au fil du temps
Feuille de nénuphar.
le pavé dans la mare
sombre nénuphar
A peine un léger bruit de jupe
Pas lanscinant qui se repense
Phare tombé dans les eaux
Nature éclairée
Ma douleur, ma peine sont
portées par les flots...
Surgie du monde flottant
Coule toutes mes pages
rondes s'étalent jaunes
sur l'eau étale
Feuilles de nénuphar
rondelles de pâtissier, coeurs
langues d'or
.
23... 23 A
24... 24 Ah!
25... 25 Eau...
B...
.
Sombre "splash" au placard,
cherche pour courte histoire,
funeste "crasch" au désespoir.
Jef
.
Fleur d'Histoire offerte
Eau de Jade effeuillée
Paisible, elle s'envolera
Mai
.
L'eau du lac alpin
montait dans le lavabo –
Blanche la page
Choupie
.
un signe
entre l'eau et le ciel
– sur le fil
.
00:05 Écrit par frédéric clément dans Rayon Bashô | Lien permanent | Commentaires (34) | Tags : frédéric clément, frederic clement, basho, bashô, poésie, littérature, livres, haiku, nymphea, nénuphar | Facebook
BASHÔ ! BASHÔ ! ... au fil de l'eau...
Haïku visuel du 8 octobre
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L'ai cueilli comme une fleur
Et l'ai offert en bouquet.
Sous le beau miroir des mots doux
Sourd parfois la moire noire de la mort
Pour y couler j'ai lâché mes ailes
Sous la surface j'attends encore.
Madame, de votre silence
Tant épuisés
Mes mots se jettent à l'eau.
Rejoins-tu la libellule
Liseron? Elle se baigne.
dans le bassin des nénuphars...
vers d'eau.
Alanguie de tristesse je n'ai pas résisté
Seules mes ailes à la surface sont remontée
Ailes sur l'eau posées et reposées,
Poésie composée.
fugace
planer sur l'eau.
flottant né nu phare
enlacées sous mes ailes
nue et sans aucun fard
une risée te dévoila
à force d'effeuillage,
sombra dans son rêve.
de nos mots semés au hasard
qui s'enroulent, s'envolent et s'égarent.
Une brise caressante
Et le nymphea frissonne joyeux
Au fil du temps
Feuille de nénuphar.
le pavé dans la mare
sombre nénuphar
A peine un léger bruit de jupe
Pas lanscinant qui se repense
Phare tombé dans les eaux
Nature éclairée
Ma douleur, ma peine sont
portées par les flots...
Surgie du monde flottant
Coule toutes mes pages
rondes s'étalent jaunes
sur l'eau étale
Feuilles de nénuphar
rondelles de pâtissier, coeurs
langues d'or
.
23... 23 A
24... 24 Ah!
25... 25 Eau...
B...
.
Sombre "splash" au placard,
cherche pour courte histoire,
funeste "crasch" au désespoir.
Jef
.
Fleur d'Histoire offerte
Eau de Jade effeuillée
Paisible, elle s'envolera
Mai
.
L'eau du lac alpin
montait dans le lavabo –
Blanche la page
Choupie
.
un signe
entre l'eau et le ciel
– sur le fil
.
00:05 Écrit par frédéric clément dans Rayon Bashô | Lien permanent | Commentaires (34) | Tags : frédéric clément, frederic clement, basho, bashô, poésie, littérature, livres, haiku, nymphea, nénuphar | Facebook
samedi, 26 septembre 2009
BASHÔ! BASHÔ! ... et souffles d'éventails
Haïku visuel du 26 septembre
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sous la forme d'un tercet, trois vers
Voile évanescent soulevé,
Eole dévoile Ève.
ou variante
Éventails de vie envolés,
Ève par Eole violée.
nos lèvres jointes
se laisseront porter
De ce moment audacieux
Me transporte là
Les herbes sèches
Douce impudeur.
découvrir ta brune toison
et me l'offrir ce matin
D'un souffle caresse
Le jardin des délices
Sexe d'amour
Amour de la joie
L'errance nait
Et meurt le voyage
J'ai renié
Mes larmes le prouvent.
Amène vers d'autres cieux
Hâle d'amour se pose au creux.
Dessus passer le plumeau
D'un geste muet
projette dans le vent
un jet de vapeur scintillant
aux abords, aux abois,
des berges de ta lune.
La bise dévoile un pubis!
Graines échappées...
L'origine du monde
Demain les fleurs
Souffle de caresse
Me noie en ta fleur
qui éclairent le noir , secret
qui secrète , chère , chaque chair
légère et court vêtue
se retrouvera nue
végétal forestier
le long des sentes rauques
dans les pissenlits ou sous mon lit
baissez vos yeux marquis!
caresses légères
sur une peau de soie
Plus belle
Que sans artifice.
l'automne sera là demain
et nous ravira
allongé près du jeune corps en sommeil.
Soufflez, caressez, les vieux désirs s'éveillent !
Minou-fleur dévoile ses liens,
Un souffle et puis rien.
de toute sa douceur
en un parfum d'intime.
les notes s'arrondissent
et sur la peau, glissent.
noire la soie
douceur, et moi
Brillance offerte
Forêt d'oubli enfouie
Et neige ta peau aussi
Ta vie lui sourit
le jardin secret d'une blonde
aux yeux... bleus
la plume d'un ange
pour une note d'O
sur cette courbe pas banal,
aux reflets de scintillantes étoiles
et apparaît un symbole
Puvis de Chavannes
00:05 Écrit par frédéric clément dans Rayon Bashô | Lien permanent | Commentaires (53) | Tags : frédéric clément, frederic clement, paradis, paradisier, poésie, littérature, livres, grains beauté, naples, dante | Facebook