vendredi, 30 octobre 2009
BASHÔ ! BASHÔ ! ... la fin des capucines
Haïku visuel du 30 octobre
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comme un instantané
sous la forme d'un tercet, trois vers
Laisse-moi au bas de tes reins
Imprimer un baiser
Caresse
Juste apposées
Chiffonades des draps, des fleurs!!!
Peau lisse et révelée.
s'envolent de sa couche
d'oblongs et capiteux péchés
j'étais sa pluie d'or
quand elle mourait
Quand le matin se décline
répond la ronde capucine.
Pour te cacher
Mon secret
la femme dont mon petit
6 est très friand
lorsque le coeur de mes reins
s'offre à tes mains
dans les bras de Morphée
me suis assoupie
une dextre alanguie
attend d'errer encor'
C'est l'automne
Draps plissés
S'ébrouent les verts parapluies
Repue est ma terre.
Soulève air. Part à pluie.
Moulée. Chant. Point sec.
Rouge aux lèvres,
d'égarer ce doux baiser.
Belles plantes accueillantes
Berceau de sa muse
Matinale et si mutine ?
Interrogation.
Rêver de fins pétales lisses,
Tiges mortes aux parfums éternels.
tant de douceur secrète
en cette nuit clair...
Oh draps indiscrets du plaisir
Cachez la fleur flétrie
I made a bed
For you to sleep, my Dream
ou géométriser tes draps froissés...
c'est sans regret que je reste couché.
S'est éteint la capucine -
Boire dans ta main
La fin des capucines
Et votre beauté
Ma Mie la capucine
Cueillir votre corps
douce fleur en transparence
reprends tes soleils
déjà tu t'envoles …
en jalonnant l'espace.
deux fesses, pas de quoi en
faire tout un plat
Reposent, éternel Sommeil
Quelques fleurs fanées
son derrière en demi-lunes
astronome épris
où est donc est passée
ta flamme
00:05 Écrit par frédéric clément dans Rayon Bashô | Lien permanent | Commentaires (41) | Tags : frédéric clément, frederic clement, basho, bashô, poésie, littérature, livres, haiku, haïku, capucine | Facebook
samedi, 17 octobre 2009
BASHÔ ! BASHÔ ! ... et des éclairs ...
Haïku visuel du 17 octobre
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comme un instantané
sous la forme d'un tercet, trois vers
Volés par le photographe
D'un feu allumé
Lueurs d'un matin de vie.
S'éveiller ou dormir encore?
Ophélie flottait, dit-on,
Sur les eaux. Eclair!
Je veux garder la lumière
Dans le rêve noir je l'ai perdue
Comme les saisons, se succèdent et se superposent
Ton visage reste.
transforma oh! Sophie en
flottante Ophélie
sous la pluie, disparut
l'orage l'a mise à nu
Madame, ma route
jusqu'à vous...
La moiteur des corps
Et l'odeur de la pluie
Quand, de rage, tombe la pluie
Et que luit l'éclair.
j'aimes à mi-mot la douce folie
des nuits de pluie.
fugace et
j'ai été le temps.
Magie noire dans les rues blêmes
Tes yeux qui m'apaisent
Trois, pas une de plus ne pourra s'abattre.
Trois lumières pour à tes pieds et sans espoir m'ébattre.
Très cher...
Gare au cliché!
Près de ton sein j'ai aperçu
Un grain de beauté
À un éclair suspendu
Dans l'eau il se glisse
regard d'une femme
endormie
Des réalités variées
Au fil des plumes
Cris .Stries muets .Fracas le ciel au feu sombre .Gris .
Immenses .Cieux de l'arbre .Le corps et l'ombre auréolés .
ce concerto pour orage
et deux tourterelles
tel un vaurien qui tempête
renverse un seau d'eau
Lueur trouble. Feu nos ébats.
Repose mon amante.
sept éclats
blancs
semées d'algues
ma toute belle
elle en attente d'oh
petite mort au fil de l'eau
Reviennent les chimères
Hanter ton sommeil de sylphide.
Quick as a flash
You were sleeping...
feu
le corps aperçu, lumière
eaux des espoirs
Corneille en abusa !
Je figeais ses seins laiteux
Nuit au Paradis
Des seins d'albâtre
Et blanche sera la nuit
La lumière fut...
Mais à quel sein se vouer
Nuit paradisiaque
Flamme ici-bas cruelle
Brûlure sensuelle éparse
Tourbillon
Eclats d'automne.
Au fil du temps
Le fruit défendu
Je n'ai pu résister
à me noyer dans ton feu.
le ciel imbibé déteint
– Ophélie ne pleure plus
00:05 Écrit par frédéric clément dans Rayon Bashô | Lien permanent | Commentaires (44) | Tags : frédéric clément, frederic clement, basho, bashô, poésie, littérature, livres, haiku, haïku, nymphea | Facebook
jeudi, 08 octobre 2009
BASHÔ ! BASHÔ ! ... au fil de l'eau...
Haïku visuel du 8 octobre
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comme un instantané
sous la forme d'un tercet, trois vers
L'ai cueilli comme une fleur
Et l'ai offert en bouquet.
Sous le beau miroir des mots doux
Sourd parfois la moire noire de la mort
Pour y couler j'ai lâché mes ailes
Sous la surface j'attends encore.
Madame, de votre silence
Tant épuisés
Mes mots se jettent à l'eau.
Rejoins-tu la libellule
Liseron? Elle se baigne.
dans le bassin des nénuphars...
vers d'eau.
Alanguie de tristesse je n'ai pas résisté
Seules mes ailes à la surface sont remontée
Ailes sur l'eau posées et reposées,
Poésie composée.
fugace
planer sur l'eau.
flottant né nu phare
enlacées sous mes ailes
nue et sans aucun fard
une risée te dévoila
à force d'effeuillage,
sombra dans son rêve.
de nos mots semés au hasard
qui s'enroulent, s'envolent et s'égarent.
Une brise caressante
Et le nymphea frissonne joyeux
Au fil du temps
Feuille de nénuphar.
le pavé dans la mare
sombre nénuphar
A peine un léger bruit de jupe
Pas lanscinant qui se repense
Phare tombé dans les eaux
Nature éclairée
Ma douleur, ma peine sont
portées par les flots...
Surgie du monde flottant
Coule toutes mes pages
rondes s'étalent jaunes
sur l'eau étale
Feuilles de nénuphar
rondelles de pâtissier, coeurs
langues d'or
.
23... 23 A
24... 24 Ah!
25... 25 Eau...
B...
.
Sombre "splash" au placard,
cherche pour courte histoire,
funeste "crasch" au désespoir.
Jef
.
Fleur d'Histoire offerte
Eau de Jade effeuillée
Paisible, elle s'envolera
Mai
.
L'eau du lac alpin
montait dans le lavabo –
Blanche la page
Choupie
.
un signe
entre l'eau et le ciel
– sur le fil
.
00:05 Écrit par frédéric clément dans Rayon Bashô | Lien permanent | Commentaires (34) | Tags : frédéric clément, frederic clement, basho, bashô, poésie, littérature, livres, haiku, nymphea, nénuphar | Facebook