samedi, 26 septembre 2009
BASHÔ! BASHÔ! ... et souffles d'éventails
Haïku visuel du 26 septembre
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comme un instantané
sous la forme d'un tercet, trois vers
Voile évanescent soulevé,
Eole dévoile Ève.
ou variante
Éventails de vie envolés,
Ève par Eole violée.
nos lèvres jointes
se laisseront porter
De ce moment audacieux
Me transporte là
Les herbes sèches
Douce impudeur.
découvrir ta brune toison
et me l'offrir ce matin
D'un souffle caresse
Le jardin des délices
Sexe d'amour
Amour de la joie
L'errance nait
Et meurt le voyage
J'ai renié
Mes larmes le prouvent.
Amène vers d'autres cieux
Hâle d'amour se pose au creux.
Dessus passer le plumeau
D'un geste muet
projette dans le vent
un jet de vapeur scintillant
aux abords, aux abois,
des berges de ta lune.
La bise dévoile un pubis!
Graines échappées...
L'origine du monde
Demain les fleurs
Souffle de caresse
Me noie en ta fleur
qui éclairent le noir , secret
qui secrète , chère , chaque chair
légère et court vêtue
se retrouvera nue
végétal forestier
le long des sentes rauques
dans les pissenlits ou sous mon lit
baissez vos yeux marquis!
caresses légères
sur une peau de soie
Plus belle
Que sans artifice.
l'automne sera là demain
et nous ravira
allongé près du jeune corps en sommeil.
Soufflez, caressez, les vieux désirs s'éveillent !
Minou-fleur dévoile ses liens,
Un souffle et puis rien.
de toute sa douceur
en un parfum d'intime.
les notes s'arrondissent
et sur la peau, glissent.
noire la soie
douceur, et moi
Brillance offerte
Forêt d'oubli enfouie
Et neige ta peau aussi
Ta vie lui sourit
le jardin secret d'une blonde
aux yeux... bleus
la plume d'un ange
pour une note d'O
sur cette courbe pas banal,
aux reflets de scintillantes étoiles
et apparaît un symbole
Puvis de Chavannes
00:05 Écrit par frédéric clément dans Rayon Bashô | Lien permanent | Commentaires (53) | Tags : frédéric clément, frederic clement, paradis, paradisier, poésie, littérature, livres, grains beauté, naples, dante | Facebook
vendredi, 18 septembre 2009
BASHÔ! BASHÔ! ... et quelques remous
Haïku visuel du 18 septembre
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comme un instantané
sous la forme d'un tercet, trois vers
Seules quelques plumes du péché,
et le parfum de draps froissés...
Dans la colère des eaux
Mes rêves agités
Et mon sac vide.
que son flot de désirs hameçonner,
pour jouir de toutes légèretés ?
Vague envie
Ce matin
De rester dans mon lit
Chevauchent l'écume des plumes
Âmes sont en cavale
Dérivent, flottent s'échouent
les corps disparus.
comme un duvet désir
lui
souffle la friture au geai qui passe,
puis son flanc, sa couche, tu caresses
le drap ondule
dans le silence de l'après.
Dans les draps soyeux
Les vagues l'ont appelée...
De mes plumes d'apparat
Et du lit à la mer, est tombé de bien haut !
Froissé matin
Brume de temps
Houle frileuse
De poisson son diner
Et d'écume sa mie.
Les hameçons de fer lancés dans le courant,
Au lit de la rivière, s'embrassent les amants.
L’être se fait harponner
Par une aile d’ange
Vous perdez vos oripeaux
Prise par les flots...
Equilibre fourbe du flotteur
Vers l’hameçon perfide aux plumes artifice
Combien d'oiseaux dans mon lit
avant de pêcher
celui qui...
J’aime, mes ailes enfilées
Me poser dans tes rêves volés
cristallisent l'absence
lourd duvet du regret
solitude des bras des liens
solitude des draps du rien
où s'échoue l'esprit des corps
de draps en ciels
Âmes sont debout
vidées de toute parole
l'attente se froisse
Ancrées aux plis de mes draps froissés.
Ai perdu quelques plumes à t'avoir trop aimé !
Doux flic-flac sur la rive
Et nos âmes sont.
Flottant sur l'écume. Noyade?
Perdus? A jamais?
A few white words
Lying on a foam bed
drowning in waves of fabric
Couchés sur un lit d'écume
Et noyés dans des vagues de draps
S'évanouiront comme le ressac
Sur la plage
Bâche oh!
Haut...
Déchirées d'un petit fer tenace.
La houle attend pour me laver la vie.
qui ressemblent aux draps
d'un lit au réveil...
difficilement
commence.
mas alla de tu y yo
tejiendo hilos
.
La plume qui vole
plus loin que toi et moi
en tissant des fils
Eau-forte volcanique
Beau lit déplumé
Le matelas de vagues
berce ma nuit déchaînée
dans les draps d'écume
00:05 Écrit par frédéric clément dans Rayon Bashô | Lien permanent | Commentaires (40) | Tags : frédéric clément, frederic clement, basho, bashô, poésie, littérature, livres, haiku, pêche, grains de beauté | Facebook
lundi, 07 septembre 2009
Bashô ! Bashô !... Midi !
Haïku visuel du 7 septembre
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comme un instantané
sous la forme d'un tercet, trois vers
frémissement de l'aiguille : midi
Complice d'une seconde noyée
j'écoute le vol du bourdon,
automne clément.
-il est midi-
quatre bourdons écartent les grilles
qu'il est parti.
Je l'ai écrit.
Bourdon cabriole
Midi s'étiole
bon, je m'y colle
Ephémère moment
où les aiguilles du temps
s'enlacent un instant
J'essaie d'arrêter le temps
Têtu - il ne fait que passer
mais il fait jour, partout,
sauf dans mon coeur d'abeille
Et le photographe aussi
La simple beauté
En promenant avec toi
La douceur.
A l'heure parfaite
Pour rester assise, là.
Ainsi vont, vont, vont,
Les petites aiguilles du temps
Quatre bruissements d'ailes et c'est midi...
Quatre mouches mortes. J'attends.
La grille est noire.
rythme la montée des marches
d'une humeur lectrice
La nuit n'est pas encore tombée
Je l'attends patiemment
Temps partagé
miel d'éternité
Patiente elle attend
l'amoureux qui prend son temps
Sur un dessin d'ailes
J'écris au temps de m'attendre.
Bourdon à l'Abeille
La Belle fâne et dépérit
Minuit à midi
elle sur son île
butine le temps
sur mes genoux j'écris
l'effroyable passage du temps
Midi
J'attends
J'ai le bourdon
Accomplit dans l'endroit même
Pour déceler « in-octavo »
Une cascade rousse effleure un livre ouvert en attendant sur l'escalier.
Pages d'humeur horizontales à l'aplomb du fuseau de ses jambes et pensées verticales.
Se prit a lire des poesies
Cheveux au vent
Aux caprices des saisons
Tu seras le miel
ou journée vide
quatre abeilles passent.
à mort : elle lit,
elle obtient ancienne.
amie dis-moi
oui redis-moi oui
aux ailes du bourdon
midi au carillon
Ailes par transparence
Tourne les pages.
Involontaire sous l'aile
Calfeutré d'un temps dessiné
Assurée d'une volonté
Complète, nous nous sommes retrouvés.
l'écrit, ce silence
qui ne demande qu'à être rempli...
A midi et Belle lit
Le temps suspendu
Puis marche vrillé vers l'écrit billet de minuit
A minuit pillé réécris les cris dépliés du midi
de la dame sous l'horloge
tic tac tic...
.
L'horloge arrêtée
dans une gare abandonnée
faim de fumées
Il fait fleurir les mots
Et d'amour parler les fleurs...
Écrire pour ne pas mourir
Ni oublier...
.
Envolée gracieuse du temps libre
Ce temps qui fige les fleurs
Ses mots le prolongent... E
Z I N C D E L I V R E S
http://www.zincdelivres.fr/
salon du livre à Vendôme - 41 -
11:59 Écrit par frédéric clément dans Rayon Bashô | Lien permanent | Commentaires (59) | Tags : frédéric clément, frederic clement, basho, bashô, poésie, littérature, livres, haiku, grains de beauté, actes sud | Facebook
mardi, 01 septembre 2009
Bashô ! Bashô ! ... carnet trouvé ...
Haïku visuel du 1er septembre
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comme un instantané
sous la forme d'un tercet, trois vers
Ne livre qu'un secret
D'amour à flots perdus...
D'entre les feuilles mortes
un visagier compulse
ses moues et ses saisons
papillon et feulles mortes
secret bien caché
comme feuilles en automne
mon carnet se remplit
je n'ai pu retrouver
mes rêves oubliés.
dans les pages –
pas au-delà.
Carnet d'amour et d'aimée
À feuille- feuilleter
Ou prière à l'aimée ?
Le mystère est entier
L'espace feuille
Le papillon clôt.
Parenthèses déchirées
Souvenirs vieillis
Les mots se sont fanés
Son sourire a disparu
usé par le temps
ressemble à l'écorce du bois.
aussi à l'aube
du Pacifique
Page marquée déchirée,
Doux objets fétiches.
Mais sauvés peut-être de l'oubli
Souvenirs jetés sur tous les possibles en feuilles
Pour ce début de saison
Belle inspiration !
Et funambules de l'écriture
Fêtent Bashô
Un papillon a lutiné
Ses souvenirs détrempés
My eyes just can't help
Looking at your face
le souvenir de toi
automne désamours
Tant mieux
Ils seront verts pour toujours
froissement des feuilles
poussière de papillons
tu vois comme je suis là
en amour
Notes glanées. Fil des jours cassé.
Automne. Tu t'envoles.
Au clair de Bashô
S'élance par delà les mots
Portrait de lumière aux aguets
Aube des yeux prisonniers
Rudes et obscurs carnets
une vie, une mort
des mots passerelle, peut-être
Tôt la feuille desséchée
L'album refermé
Et le dedans du silence et le bruit du dehors , froid
Et la couverture et qui protège et qui réchauffe , froid
d'elle-même regagner
l'arbre et s'y tenir
Z I N C D E L I V R E S
http://www.zincdelivres.fr/
salon du livre à Vendôme - 41 -
00:05 Écrit par frédéric clément dans Rayon Bashô | Lien permanent | Commentaires (43) | Tags : frédéric clément, frederic clement, basho, bashô, poésie, littérature, livres, haiku, grains de beauté, actes sud | Facebook