vendredi, 31 mars 2006
... mue
" Mon Maître Luo Wong sait que vous êtes Zérène, le bienheureux élève du bienheureux Boucher, et que, par le fait, vous saurez poser le léger fumatto, la délicieuse vapeur, le précieux frisselis rouge sur les joues de son épouse, son trésor, son irremplaçable Kuo Laï, Soupir de Pivoine."
...
12:29 Écrit par frédéric clément dans Rayon d'en bas | Lien permanent | Commentaires (11) | Tags : Littérature | Facebook
jeudi, 30 mars 2006
... " Et surtout...
...
" Et surtout... Surtout ce merveilleux vermeil que votre Maître, François Boucher, sait faire monter sur les joues de ses jeunes filles peu farouches."
...
20:00 Écrit par frédéric clément dans Rayon d'en bas | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : Littérature | Facebook
... " Et surtout...
07:43 Écrit par frédéric clément dans Rayon d'en bas | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : Littérature | Facebook
mercredi, 29 mars 2006
... oeil du cyclone
22:10 Écrit par frédéric clément dans rayon d'en haut | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : Littérature | Facebook
... ondulante, lente
... " Et surtout... Surtout ce merveilleux vermeil que votre Maître, François Boucher, sait faire monter sur les joues de ses jeunes filles peu farouches."
Encore cette phrase montée du fond de la mémoire de Myrrhus II, en écran de veille, cette nuit, comme une grande algue ondulante, lente en travers de l'écran...
...
11:35 Écrit par frédéric clément dans Rayon d'en bas | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : Littérature | Facebook
mardi, 28 mars 2006
... lettre à lettre...
17h50. Paris gris,
... mot à mot, j'ai pu arracher au tourbillon une phrase en plus. Une. Elle est à accrocher à la suite de la page flottante, ondulante, spiralante. Elle dit :
" Le troublant incarnat que votre fringant Fragonard pose sur le lobe des oreilles et le nez de ses effarouchées et oscillantes demoiselles."
...
18:10 Écrit par frédéric clément dans Rayon d'en bas | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Littérature | Facebook
...tourbillons
...et aspirations.
Réveillé un peu avant le merle qui trille son chant dans un des érables, en face, levé un peu après les trois pies qui se chamaillent, et claquent du bec.
Stupéfaction : Myrrhus était allumé. Tourbillons, aspirations sur l'écran... Typhon. Siphon. Le Rêveur et les mots aspirés...
Quelques mots supplémentaires que je m'efforce de décrypter...
...
11:10 Écrit par frédéric clément dans Rayon d'en bas | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : Littérature | Facebook
...
06:25 Écrit par frédéric clément dans Rayon d'en bas | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : Littérature | Facebook
dimanche, 26 mars 2006
... récapitulatif dominical
... une moitié de cette courte nuit à déchiffrer ces vagues de mots, ces phrases liquides qui montent et descendent, déferlent et portent le Rêveur. Depuis quelques semaines, sur l'écran de Myrrhus II, il nous est apparut, bribe par bribe ondulante, cette page :
" Ce sont les trilles d’un oiseau qui m’ont sorti de mon abîme de sommeil. La jonque racle du roc. Je m’étire. Je sors. Pont. Poignard du soleil dans l’œil. Point noir. Le Capitaine Tuan me signifie que quelqu’un sur le quai cherche à me rencontrer.
- Me rencontrer ? Quelqu’un ? Ici ? En mer de Chine ? Et d’abord, où sommes-nous ? Sur quelle côte ? Sur quelle île ?
Un merle mandarin me répond. Très posément. Très poliment. Et je comprends le merle mandarin. Parfaitement. Un merle mandarin perché sur le doigt d’un homme en robe soyeuse couleur merle amoureux avec gilet et jabot couleur de piment rouge. L’homme est muet. Mais le merle parle pour lui. Dans un limpide et pur Français, il dit :
" Nous sommes, cher et respecté Etranger, sur L’île Empourprée, à l’est des sept îles d’Ylong, dans les eaux Tonkinoises.
Mon imminent Maître, le sage et vénéré peintre Luo Wong, a une dévorante passion pour son épouse, mais il rage, il désespère de trouver le rouge de ses joues quand elle se pâme sous ses paumes, il se ronge de de ne pouvoir saisir le vibrant vermillon quand elle soupire sous ses caresses.
Il connaît sur le bout de ses bambous, la fiévreuse vie de votre feu Watteau. Il sait sur le bout de ses pinceaux le frissonnant carmin qui affleure la nuque et le cou de ses promeneuses muettes dans les allées des peupliers."
...
Une partie de ma nuit à fouiller ma mémoire, et les coins et les recoins de celle de Myrrhus II... Rien.
Pour l'instant, ancune trace, aucun souvenir d'avoir pianoté cette page flottante...
pourtant elle dérive, là, sur cet écran... alors ?
12:15 Écrit par frédéric clément dans Rayon d'en bas | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : Littérature | Facebook
samedi, 25 mars 2006
...
23:27 Écrit par frédéric clément dans Rayon d'en bas | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : Littérature | Facebook