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mercredi, 05 avril 2006
... démasqué
Le jabot fonce de quelques tons, se nuance de jaune jonquille. Le trille ricoche de fût en fût, dégouttelle de feuille en feuille.
... Enfin! Ce matin à l'heure des merles, ou presque, sur l'écran de Myrrhus, celui-ci, planté au milieu du blanc, l'oeil impertinent, avec un fil de phrases nouvelles au bout de son bec jaune jonquille...
...
13:45 Écrit par frédéric clément dans rayon du noir | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : Littérature | 
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Commentaires
Planté au milieu du blanc...........
Déjà, tout dans son maintien dénonce un envol imminent.........
mais je vous jure que jamais à ce jour, je n'avais vu vers si harmonieux..............
Écrit par : Kaïkan | mercredi, 05 avril 2006
Ce bout de laine à mots
tricote ce que tait le bec d'oiseau
On dirait (pour faire court et précis)
qu'ils sont complices...
Certaines ondulations du verbe
ont des arabesques de couturière
Le merle est enchanté
Son oreille est déjà brodée d'eau
Écrit par : Marie.Pool | mercredi, 05 avril 2006
Quelles merveilles (les mots et l'oiseau...)!
Écrit par : Doune | mercredi, 05 avril 2006
dentelle de mots
par l'animal bavard
portée à lourde volée
à sa bien aimée
occupée à tisser
le nid de leurs amours
Écrit par : sylvie | mercredi, 05 avril 2006
Mots serpentins sous trilles d'un merle charmeur...
Écrit par : vi | mercredi, 05 avril 2006
Cet élégant vermisseau de mots laisse présager une nouvelle transformation ...
Écrit par : Ossiane | jeudi, 06 avril 2006