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samedi, 11 février 2006
... après une nuit...
...plus une voile. Plus de galion. Je retrouve l'homme endormi sur son cercle de machefer et de charbon, sans doute épuisé. Peut-être blessé. Aucune trace de sang pourtant. Pas la moindre couleur...
Me reste mes questions? Que s'était-il passé à bord? Pourquoi et par qui l'homme avait il été rejeté, jeté sur ce point de poussière noire?
Je ne peux qu'attendre. Observer. Essayer de comprendre...
12:05 Écrit par frédéric clément dans rayon du noir | Lien permanent | Commentaires (13) | Tags : Littérature | Facebook
Commentaires
à vous, Marie Pool, Vi, à vous B, à vous, Fugitive, Vy, Zazie, Miassa, Doune et sa ligne claire, Didi-dit-Dalila, Merewenn, à vous,Tatoo, Ezra, à vous Miriam, à vous, Bruno dit Bra, à vous Amandine, à vous, Bulle et vos bijoux et vos fêtes et vos lendemains, à toi, Dominique... à vous, S, qui apparaissez entre deux marées...
Vous faire la confidence : je me délecte de vos mots. Je les bois chauds, yeux mi clos, devant ma fenêtre, à l'est... Je m'y brûle la langue parfois... vous dire qu'ils me nourrissent, qu'ils me désaltèrent... A vous... à vous, à très vite... Rendez vous quelque part en mer Blanche sur le troisième point de suspension...
Écrit par : frédériClément | samedi, 11 février 2006
Dire que pendant une semaine, je vais rater cette merveilleuse aventure... ça ne me fera que plus de lecture/plaisir en rentrant!
Écrit par : Doune | samedi, 11 février 2006
Je m’obstine à questionner ce vieux fou de Benn Gunn avec la désagréable impression qu’il me mène en bateau…
« J’étais sur un autre navire quand nous passâmes en vue de cette île.
-Camarades, c’est là que se trouve le trésor de Flint. Allons à terre et cherchons-le ! m’écriai-je. Cela ne plaisait pas trop au capitaine, mais il fut obligé d’y consentir et nous débarquâmes. Pendant douze jours, nous ne fîmes que chercher, sans rien trouver ; mes camarades étaient furieux contre moi ; un soir ils prirent le parti de revenir à bord mais sans moi.
-Benjamin Gunn , me dirent-ils, voilà un fusil, une bêche et une pioche. Tu vas rester ici.
Et ils m’abandonnèrent…"
R.L Stevenson « L’île au trésor »
Écrit par : B... | samedi, 11 février 2006
Et si c’était une autre histoire…
Puisqu’elles sont toutes écrites, il me suffit d’ouvrir un autre livre et l’écho cette fois s’appelle Loti…
Et c’est la dernière page de Pêcheurs d’Islande…
« Une nuit d’août, là-bas, au large de la sombre Islande, au milieu d’un grand bruit de fureur, avaient été célébrées ses noces avec la mer.
Avec la mer, qui autrefois l’avait bercé, qui l’avait fait adolescent large et fort – et ensuite elle l’avait repris, dans sa virilité superbe, pour elle seule. Un profond mystère avait enveloppé ces noces monstrueuses. Tout le temps, des voiles obscures s’étaient agitées au-dessus, des rideaux mouvants et tourmentés, tendus pour cacher la fête ; et la fiancée donnait de la voix, faisait toujours son plus grand bruit horrible pour étouffer les cris. Lui, se souvenant de Gaud, sa femme de chair, s’était défendu, dans une lutte de géant, contre cette épousée de tombeau. Jusqu’au moment où il s’était abandonné, les bras ouverts pour la recevoir, avec un grand cri profond comme un taureau qui râle, la bouche déjà emplie d’eau ; les bras ouverts, étendus et raidis pour jamais. »
C’est peut-être ça…
Trois îles, trois points, trois âges…
Et puis sur le mer Blanche, des noces blanches, elles aussi…
Écrit par : B... | samedi, 11 février 2006
le bateau s'était éloigné, seul sur ce point enchanté il s'était allongé et, dans l'ivresse de cette solitude, s'était endormi... Demain serait un autre jour...
Demain il agirait, demain il construirait...
Écrit par : tatoo | dimanche, 12 février 2006
L'homme s'endort épuisé par tous ses cris, transit par le froid et hoquetant tel un petit enfant .. Il n'aurait jamais dû quitter le vaisseau. Maintenant il se retrouve dans ce monde étrange sans même pas une boussole inter-planétaire pour pouvoir communiquer à sa chère Abay ses coordonnées universelles ..
Écrit par : miassa | dimanche, 12 février 2006
... et qui est cette chère Abay, chère Miassa ?
Écrit par : frédériClément | dimanche, 12 février 2006
Abay était devenue depuis peu la campagne tant attendue, ils voyageaient ensemble de part l'univers blanc pour essayer d'échapper aux dures lois de l'autre monde ... mais malheureusement un incident de parcours ou plus exactement un terrible quiproquo deviat la belle Abaye de sa trajectoire ... elle se retrouva seule dans un monde étrange accompagnée d'un magnifique guépard ....
Écrit par : miassa | dimanche, 12 février 2006
bien sur il s'agit de "compagne" et non pas "campagne" ...
Écrit par : miassa | dimanche, 12 février 2006
Je suis en plein cauchemar, et si c'était moi et si j'étais lui ainsi ,abandonné sur ce cercle noir, livré à la solitude. Au fait, quand ai je quitté le navire ?
A quand remonte mon dernier commentaire dans cette merveilleuse et maintenant terrifiante histoire. Je vais vérifier cela au plus vite. Tout semblait si léger au départ. Dis moi Frédéric , ce n'est qu'une parenthèse, juste une parenthèse?
Magnifique rebondissement ,merveileuse aventure, VITE la suite...
Écrit par : dp | dimanche, 12 février 2006
L'homme endormi sur la pupille d'un géant albinos à trois yeux ( et qui dort lui aussi...) est loin de se douter de ce qui peut se passer au réveil. Lequel réveillera l'autre , personne ici ne peut encore le prédire.
Écrit par : Marie.Pool | lundi, 13 février 2006
En fin, jai pu m'echaper...........ils ne se sont pas apercus.........je suis libre a present! sur cette petite ile avec un nouveau monde a decouvrir, le mien. Bientot le noir deviendra peut etre vert?...et plutard bleu..?
Écrit par : Catalina | lundi, 13 février 2006
"O"...
"O" comme Ocelles...
Ocelles noires sur les ailes d'un papillon...
Poussière d'ailes blanches...
Je n'invente pas l'histoire, je la rapp'aile...
C'est celle de l'homme qui rêve qu'il est un papillon qui vole de fleur en fleur...
Et quand il se réveille ne sait plus s'il est un homme qui rêve qu'il est un papillon...
Ou un papillon qui rêve qu'il est un homme...
"O"...
Se réveille-t-on jamais d'un tel rêve?
Écrit par : B... | lundi, 13 février 2006