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lundi, 06 février 2006

... le temps et les voiles...

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... semblaient s'être distendus. Car.
Quelques jours d'absence. A mon retour, sur l'écran de Myrrhus II et le blanc de mes "instants cléments", le navire n'avait parcouru qu'un pouce. Pas un seul sillage sur l'océan lacté... et un silence d'heure bleue...

10:00 Écrit par frédéric clément dans Rayon du blanc | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : Littérature |  Facebook

Commentaires

Ici aussi, chuchoteries et rires cessèrent, avalés par le grand froid des petits matins. Combien de passagers passagères se sont assoupis au coeur du navire sous le doigt des fées tandis qu'Ulysse, enchaîné sur quelque autre mât, entendait seul des chants qui voulaient le retenir.
Là aussi, nous avons souhaité courir mais nos rêves engluaient chacun de nos pas. C'était après la grande fête, après avoir passé le Cap de l'Escarpin et que le navire sous nos danses se soit mis à pencher.

Mais vous déposez un silence d'heure bleue...

Écrit par : Zazie | lundi, 06 février 2006

Il n'y aura pas eu , cap del'Escarpin d'embarquement pour Cythère, les voiles sont restées bordées pour une destination inconnue.
Le navire trace sa route au gré des vents, beau comme dans un tableau de Willem Van deVelde. Nous sommes embarqués pour un voyage où il n'est pas prévu d'amarrer l'imaginaire.
Le ciel à défaut d'être bleu sera Clément.

Écrit par : dp | lundi, 06 février 2006

....La mer secoue son corps dans le tissu mort de ses vagues,
le désir doit renâitre de ses cendres fécondes,
dans le monde agité de la nébuleuse,
des poussieres de lumière peintes dans l'ineffable voûte,

Écrit par : didi | lundi, 06 février 2006

Ca craque de partout... à babord, à tribord...personne sur le pont...Mais où va-t-il si tendu ? Quelque chose a dû l'attirer dans le port qu'on imagine ... A moins qu'il n'y ait que des marins malades d'absence et d'abandon à débarquer sans délai... On ne sait jamais avec exactitude les raisons d'un cap tenu par vent debout...

Écrit par : Marie.Pool | lundi, 06 février 2006

De splendeur et de misère, la flamme de l'atmosphère dansait et tourbillonnait sur les roches liquides à en perdre la raison.

La forme et la couleur du chant des odes s'agitait comme un vulcain.

A Torres ou à raison, saoul, choc des murmures, des bruissements de vent tiède, des voiles grimaçantes, des gémissements des ondes, roulant dans ses plis, labourant l'âme humaine, résumaient en une goutte céleste qu'il est interdit de respirer le parfum vertigineux de l'a liberté.

Bizarrement les artifices au masque de marbre d'une peau rosée, chantaient les louanges,
mordillaient d'un bleu tranchant les douleurs éparses de la vie qui s'éveillait,pour l'éteindre.

Elle attire, elle rejete,d'une grâce étrange, on là maudit, on là bénit de tout notre amour, elle exalte, elle exhale, elle exhaure, un homme à la mer! point d'exclamation!!!!!!!!!

Écrit par : didi | mardi, 07 février 2006