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vendredi, 27 janvier 2006
...une noisette de blanc d'argent
... Quelques flocons poudrèrent d'abord le paon. Puis de légers tourbillons firent tanguer la libellule. La Dame rouge frissonna. Le peintre releva son col. Cligna les yeux. Sourit. Puis, sur sa palette. Une goutte d'huile d'oeillette dans une noisette de blanc d'argent, un fil de baume de Venise... et ...
11:00 Écrit par frédéric clément dans Rayon du blanc | Lien permanent | Commentaires (9) | Tags : Littérature | 
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Commentaires
quelques jours d'absence, je peux enfin cliquer à nouveau sur ton Petit théatre que j'ai quitté les yeux à demi clos, emportant jalousement ma part de rêve. Pas déçu, tout cela demeure imprévisible. Cà tourbillonne, voltige et obéit à des lois que toi seul connait . Bonheur en rouge majeur.
Queque réserves sur l'huile d'oeillette (huile de pavot) très claire et fluide mais sèche moins vite et moins bien; j'y préfère l'huile de noix appréciée par les anciens et qui permet une grande finesse d'exécution.
Écrit par : dp | vendredi, 27 janvier 2006
... je sais, je sais, Dominique, pour le long temps à sècher de l'huile d'oeillette... mais, n'avons nous pas tout le temps?... Clin malice à toi.
Écrit par : frederiClement | vendredi, 27 janvier 2006
Le ciel a ses fantaisies, lui aussi. Le peintre sourit en estompant les rouges capucines. Peut-être voile-t-il si doucement la vie pour qu'elle ne le fuie plus... et la contemple-t-il en secret, sous les doux flocons blancs...
Écrit par : Fugitive | vendredi, 27 janvier 2006
"Une avalanche de couleurs reste sans force", disait Matisse
j'ai entandu dire ceci du blanc:
"Le blanc est vulnérable à la salissure,
le blanc est deuil et recueillement, c'est un état spirituel"...
La couleur nous transporte avec toute son intensité,
Aspiration aveugle d'un voyage presque initiatique.
c'est une belle image et c'est toujours un plaisir de regarder votre palette...
Écrit par : didi :) | vendredi, 27 janvier 2006
que de fautes avec un a c'est mieux!
Écrit par : didi | samedi, 28 janvier 2006
... Mademoiselle Didi, dite Dalila, écrit vite, vite, vite, et laisse des Oh, et laisse des Ah, qui me vont toujours droit au coeur ... alors un p'tit "a" à la place d'un p'tit "e" , quelle importance... c'est l'espace d'un p'tit doigt vif et impatient sur le clavier... Sourire rouge à vous en ce samedi blanc, Didi... frédériC
Écrit par : frédériClément | samedi, 28 janvier 2006
Bonjour par Ici.
De ci, de là, matin bleu d'avant-hier ou flocons blancs d'un week-end un peu froid... on revient toujours par Ici!
(Il y a comme un aimant, un champ magnétique).
Didi, jonglant avec les blancs, me fait penser au roman de Tracy Chevallier : "La jeune fille à la perle" : le peintre enseigne aussi que le blanc n'est jamais tout à fait blanc, les nuages blancs contenant aussi du bleu ou du gris -il suffit de regarder précisément.
Ah, comme j'aimerais mettre de l'huile d'oeillette à ma plume!
-Oui! "Il faut du temps, au temps..."
Écrit par : Zazie | samedi, 28 janvier 2006
... comme l'a souligné Dominique, dans un précédent commentaire, l'huile d'oeillette est de l'huile de... pavot. Alors à consommer avec... ... Un peu de rouge à vos joues à vous, Zazie.
Écrit par : frédériClément | samedi, 28 janvier 2006
clément j'ai adoré ton écriture pétillante et pleine de musicalité!
contente de voir que chacun revient, zazie,dominique......
pour le a, ma inconsciant m'a joué un vilain tour mais ja raste malgré tout consciante.....
Écrit par : didi | lundi, 30 janvier 2006