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jeudi, 26 janvier 2006

... effluves de térébinthe

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Confortablement calé dans son escarpin, un peintre souleva le rideau de la robe. Ebloui par la lumière. Marqua un temps. Sortit son attirail :
Bouquet de pinceaux, palette, fiole d'huile d'oeillette, flacon de térébenthine, chiffons...

Le peintre émit un petit de claquement de langue. Le talon de l'escarpin toqua trois fois... et...

09:25 Écrit par frédéric clément dans Rayon du blanc | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : Littérature |  Facebook

Commentaires

...d'une main de maître, le chef va orchestrer son oeuvre de lumières ...

Écrit par : vi | jeudi, 26 janvier 2006

…et le rideau de la robe se leva sur un fabuleux magasin de chaussures, théâtre de bien des illusions…
Car, chaque chaussure se croyant unique (les terribles effluves de térébinthe n’y étaient sûrement pas pour rien !) refusait de faire la paire…
...alors le peintre qui avait choisi pour son escapade en escarpin, pour son escarpinade en fait, une pantoufle de vair dont ses pinceaux étaient friands…
...alors le peintre songeant à Wang-Fô dans sa barque, sur la mer de jade bleu qu’il venait d’inventer, inventa à son tour, les sirènes, qui point ne portent de souliers…

Écrit par : B... | jeudi, 26 janvier 2006

"bouquet de pinceaux"... rien que ces quelques mots me laissent rêveuse...

Écrit par : Doune | vendredi, 27 janvier 2006