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mardi, 17 janvier 2006
... tour de passe-passe ?
... une passante rouge, ce matin maussade, s'est installée entre mes parenthèses... Le crime et l'enquête ne sont plus à l'ordre du jour. Peut-être un soupçon de galanterie en ce mardi si gris ?
10:00 Écrit par frédéric clément dans Rayon d'en bas | Lien permanent | Commentaires (16) | Tags : Littérature | 
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Commentaires
Je suis chaque jour avec délice vos "petites séries décoiffantes" et leurs galants commentaires au féminin plurielle.
Un pur plaisir et le sourire en prime.
Écrit par : miriam | mardi, 17 janvier 2006
Alors ce n'était que du vent?
( Que faire contre le vent? )
A déambuler vous-même entre vos parenthèses, prétendiez-vous donc effacer sous vos pinceaux l'éphémère de ces instants? La nature a repris ses droits.
Voyez : nous étions prêts à nous rassembler pour intenter un procès à quelque vandale mais... elle s'est dressée (nous l'apellerons Pétale?).
Elle a l'air de savoir où elle va.
Écrit par : Zazie | mardi, 17 janvier 2006
... Je ne sais pas si c'est le vent, chère Zazie, je ne sais pas...
Je vous fais cette confidence tout bas : je mène toujours ma discrète enquête ( chut ! ) ...
Écrit par : frederiClement | mardi, 17 janvier 2006
La galante à la robe couleur de capucine a la grâce d'une demoiselle de chez Watteau, de celle dont j'attends toujours un regard mais qui s'obstine à ne me dévoiler que sa nuque (qu'elle a fort délicate ma foi alors je m'en contenterai...)
Écrit par : Doune | mardi, 17 janvier 2006
... la demoiselle en a rougi de votre compliment, chère Doune... Non, non, elle n'est pas née du pinceau de Watteau, mais de quelques plis et replis d'un pétale de capucine...
Écrit par : frederiClement | mardi, 17 janvier 2006
"...sortie du dé à coudre : robe rouge froissée comme un jeune coquelicot...
...ou du dé à découdre: ravissante robe d'hiver qui tourne, tourne, tourne comme un manège, et quand on tourne, tourne, tourne la manivelle sur le côté gauche, juste à côté du coeur, il neige sur les chevaux de bois vert..."
S'agit-il d'une de ces robes-là?
Écrit par : B... | mardi, 17 janvier 2006
Suite à votre remarque au détour de mes intervalles, cher FrédériC, peut-être l'angélique des jardins est-il un farceur ? Et se réjouit-il de nous induire en erreur... Passé par là après le méfait, il n'aura pu s'empêcher d'y toucher...
Votre sagacité témoigne de votre grande expérience d'enquêteur botaniste !
Je me range volontiers à votre sage avis...
Mais... auriez-vous d'autres indices que vous garderiez secrets ?
Un soupçon perle au coin du rêve... Qui était dans la parenthèse, hormis le lecteur au grand journal déployé ? L'avez-vous interrogé, ce double caché ?
Écrit par : Fugitive | mardi, 17 janvier 2006
L'enquête piétine... c'est normal, on ne sort pas sans imper un jour de bruine et de carreaux embués... Ne jamais confondre le temps des coquelicots et le temps des capucines ce sont des fleurs contradictoires, l'une parle d'âme (on peut l'appeler autrement quand on n'y croit pas : principe de transcendance du réel ou libellule... etc...) l'autre parle de disette ("Dansons la capucine ya plus de ... chez nous, y'en a chez la voisine mais ce n'est pas pour nous... you !"). Quoi d'étonnant si ça finit en crime surnuméraire...Mais moi je plaide pour le recyclage des pétales de tout acabit en caresses verbales... Rien que de les voir sur la page blanche, je me dis qu'elles font de leur mort un miracle quasiment incompréhensible ... Le rouge n'est pas à tout coup coupable parce qu'il est beau ?... jusqu'à plus ample informé je vous embrasse les mains...
Écrit par : Marie.Pool | mardi, 17 janvier 2006
Peut-être en saurons-nous demain davantage.
Comme j'aimerais m'élancer, passées mes tempêtes, avec autant de grâce hors de mes parenthèses! Car elle s'élance, n'est-ce pas? Boulevard des capucines (quel arrondissement?) un rendez-vous secret après le vent le froid la pluie avec quelque libellule, fine broche de colléoptère ou bête à bon dieu?
Mais si ce n'est le vent je ne vois que la main d'une fée. De deux fées? L'une, sûrement très jalouse, qui souffla très fort pour faner et marquer de sang l'instant s'avérant trop clément. L'autre -souriant aussi- et réconciliée avec les temps, les hommes et le pourpre de leurs combats, qui promit au jardin du poète cette envolée.
-Attention aux insectes : il y en a de méchants qui se gorgent de ce rouge éclatant. D'autant que la Capucine est une fleur comestible.
( Faites vos semis au mois de février et ainsi dès le mois d'avril, aux premiers beaux jours vous pourrez les repiquer en les espaçant de 30 centimètres pour former une belle bordure . Mais... évitez de les planter dans les endroits ventés ou en bordure des aires de jeux, car la tige principale est tendre et casse très facilement à sa base et... on sait maintenant ce qui arrive sous le coup de pinceau au moindre souffle).
Zazie (délirante ce soir).
Écrit par : Zazie | mardi, 17 janvier 2006
ce tour de passe-passe est une pure merveille:
ou est tu?...je ne sais pas... je te vois partout, dans une simple pétale de fleurs, un galet, entre parenthèses, partout...
Écrit par : didi | mardi, 17 janvier 2006
joli... encore une fois
une métamorphose qui me ravie
cette pétale serait-elle un peu fée ?
Écrit par : sophiegda | mercredi, 18 janvier 2006
Vous me semblez, Zazie, une jardinière avisée... Merci merci, je vais tenter de suivre vos conseils... mais les terres, les courants d'air entre les parenthèses réservent tant de surprises ...
Écrit par : frederiClement | mercredi, 18 janvier 2006
....ps:jm le T mais là c'est trop...
Écrit par : didi | mercredi, 18 janvier 2006
... pas compris votre PS, Didi :
"ps:jm le T mais là c'est trop..."
si vous repassez par ces "instants cléments"... Eclairez-moi ... frédériC
Écrit par : frederiClement | mercredi, 18 janvier 2006
...allitération.....T mais P aussi...évincé le P.....M....sourire
Écrit par : vi | jeudi, 19 janvier 2006
...suite à jm le t.... c'était juste pour signaler une faute d'orthographe... j'avoue que cela était un peu énigmatique!
Écrit par : didi | jeudi, 19 janvier 2006