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mercredi, 18 janvier 2006
... secret passage
D'où vient cet homme à la redingote de velours rouge ? A-t-il emprunté cette nuit quelque passage secret, quelque soupirail à soupirs ? Dans le sillage de la Demoiselle en rouge, la légère amertume de la capucine...
10:18 Écrit par frédéric clément | Lien permanent | Commentaires (10) | Tags : Littérature | Facebook
Commentaires
Pont des soupirs...
Pas...sage secret...
"Rien ne peut être plus cher à l'être pensant que la vie, et malgré cela le plus voluptueux est celui qui exerce le mieux l'art trop difficile de la faire passer vite."
Casanova "Histoire de ma vie"
Écrit par : B... | mercredi, 18 janvier 2006
Y aurait-il du marivaudage dans l'air?
Écrit par : Doune | mercredi, 18 janvier 2006
... un sillage de capucine et un arrière goût de "Plombs" ...
Un pincée de Marivaux, un souçon de Casanova, quelque dangereuse liaison...
Je pressens cela aussi, chère B, chère Doune... Attendons...
Écrit par : frederiClement | mercredi, 18 janvier 2006
Mais ce pétale entre eux, est-ce le mouchoir de la demoiselle, telle une invitation déguisée ?
Ou cache-t-il un secret ? Plus qu'un oubli, un abandon ?
A moins que... peut-être oui, résiste-t-il au vent pour attirer la curiosité et encourager le désir...
Le saccage d'une capucine ouvre à tous les possibles, dirait-on.
Écrit par : Fugitive | mercredi, 18 janvier 2006
Oui, Fugitive, tous les possibles... N'oublions surtout pas que tout a commencé par l'odieux crime d'une capucine...
Écrit par : frederiClement | mercredi, 18 janvier 2006
C'est toujours sur la mort que se ravigote la vie. L'amour flambant rouge en est le feu premier. Ces deux là vont au même endroit, mais pas ensemble... comme dans la vie... Il en reste quelque chose de tendre comme une étoffe écarlate égarée dans une parenthèse. Elle rutile longtemps. Quelqu'un d'autre la verra et la ramassera. Ne pourra pas résister à l'envie à la rapprocher de ses propres lèvres juste en dessous des narines. Les parfums de l'amour juste né sont un respir envoûtant. Là est le secret ( de Polichinelle) entre des parenthèses intarissables...
Écrit par : Marie.Pool | mercredi, 18 janvier 2006
Vêtu de rouge à pas perdus il courtise l'impossible.
Écrit par : dp | mercredi, 18 janvier 2006
... c'est très possible, Dominique... c'est fort probable... Attendons...
Écrit par : frederiClement | mercredi, 18 janvier 2006
L'éclat de la demoiselle carmine, l'intérêt de l'homme à la redingotte de sang, le parfum du pétale abandonné...
Tout ce rouge ; une invitation à la passion ? un sourire aux indiscrets qui d'un oeil curieux plongent leur yeux inquisiteurs dans des passages secrets.
Mes pas indélicats m'ont portée jusqu'ici, je n'ai pu résister. Pardon pour cette intrusion dans votre univers délicat.
Écrit par : Un Chaperon Rouge | mercredi, 18 janvier 2006
Mouvement élégant entre deux parenthèses.
Oui.
Que celui qui connaît plus noble projet l'annonce.
Demain.
Ou tout autre jour qui lui convient, mais pas aujourd'hui.
Non.
Qu'il soit, au passage, remercié de s'être tu.
Hier.
Entre deux parenthèses émouvantes d'élégance.
Écrit par : Peter | jeudi, 19 janvier 2006