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samedi, 17 décembre 2005
... Signe sauvage
Calligraphie du hasard. Musée de la rue. Montmartre, une nuit d'hiver. Paris sous pluie...
Un chef d'oeuvre "chinois" pour ma collection de Merveilles...
10:05 Écrit par frédéric clément dans Rayon d'en bas | Lien permanent | Commentaires (27) | Tags : Ecriture | 
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Commentaires
Une belle acquisition. De celles que j'aime.
Écrit par : vy | samedi, 17 décembre 2005
Cette calligraphie impromptue me fait penser aux oeuvres de Fabienne Verdier...
Écrit par : Doune | samedi, 17 décembre 2005
... avant Fabienne Verdier, chère Doune, revenons à l'origine: aux maîtres calligraphes chinois eux-mêmes...
Ce côté "calque" de la culture chinoise de F.Verdier me dérange un peu je vous l'avoue. Sourire à vous, Doune. ... Vous dire que j'aime l'ambiance de votre blog. Vraiment. Humour, doute, fragilité : Me plait.
Écrit par : frederiClement | samedi, 17 décembre 2005
La mue d'un grand serpent blanc ?
Écrit par : Fugitive | samedi, 17 décembre 2005
... oh, mais c'est vrai, Fugitive... ça pourrait être la mue d'un python de Paris ... Frisson dans le dos!
Écrit par : frederiClement | samedi, 17 décembre 2005
« Tu m’as menti, Wang-Fô, vieil imposteur : le monde n’est qu’un amas de taches confuses, jetées sur le vide par un peintre insensé, sans cesse effacées par nos larmes…
Le seul empire sur lequel il vaille de régner est celui où tu pénètres, vieux Wang, par le chemin des Mille Courbes et des Dix Mille Couleurs… »
Marguerite YOURCENAR "Comment Wang-Fô fut sauvé"
Écrit par : B... | samedi, 17 décembre 2005
étrange... Jeudi, j'ai fait aussi une découverte... L'asphalte parisien et ses empreintes...
Écrit par : alalueurd1photophore | samedi, 17 décembre 2005
"Arbres et monts barbouillés d'encre,
Aube et crépuscule brouillés sous la pluie...
Devant la fenêtre, un homme peine à vieillir;
Plus rien à demander: il renonce à franchir le seuil."
________________________________
François CHENG, Shitao 1642-1707,
La saveur du monde, Phébus,1998, p.152.
Écrit par : Marie.Pool | dimanche, 18 décembre 2005
... Suis ravi que ce précieux et mystérieux signe sauvage vous rappelle ces beaux textes, B, et vous, Marie Pool...
Certains de ces énigmatiques signes me font penser à une nouvelle de Jose Luis Borges ... Le titre ? "Le Léopard" ...?... Je ne sais plus. Il y est question d'un prisonnier dans sa cellule, d'un léopard qui va et vient de l'autre côté des barreaux... d'un signe sur son pelage... Le signe "Dieu"...
Je n'ai plus le livre... Pourriez-vous, en repassant, nous dire le titre exact de cette nouvelle et du recueil de Borges ?...
Écrit par : frederiClement | dimanche, 18 décembre 2005
"calque"? vous trouvez? pourtant il me semble qu'elle a reçu un enseignement digne des plus grands calligraphes chinois... on peut être occidentale et réussir à s'imprégner d'une autre culture il me semble... mais vous avez raison... une écriture "herbe folle"
Écrit par : Doune | lundi, 19 décembre 2005
Comme Doune, je ne suis pas d'accord sur Fabienne Verdier, je ne crois pas qu'elle "calque", mais comme le dit si bien Doune , elle a suivi l'enseignement pendant 10 ans de maîtres chinois et a ensuite combiner les deux cultures. N'est-ce pas cela l'art ?
J'ai déjà fait une note sur Fabienne Verdier, je ne reviendrais donc pas sur le sujet.
Amicalement
Écrit par : myriade | lundi, 19 décembre 2005
... je pressentais bien qu'en émettant quelques "doutes" sur le travail de Fabienne Verdier, j'allais recevoir une volée de flêches ... ( sourire malicieux). C'est fait.
Je me plais à imaginer un artiste Chinois contemporain travaillant exactement à la manière des moines enlumineurs européens, voir français, du XIVe siècle...
Écrit par : frederiClement | lundi, 19 décembre 2005
Sourire également car je pense à Zao Wou-Ki qui a d'abord appris la calligraphie et s'est dirigé ensuite vers disons l'abstraction. (le mot ne me convient pas vraiment mais je n'en trouve pas d'autres pour le moment). Parcours inverse de Fabienne Verdier !
Et lorque je vois votre travail, un sourire me vient également aux levres, vous employez plutôt des techniques modernes , non ?
Écrit par : myriade | lundi, 19 décembre 2005
C'est amusant, j'ai pensé aussi à Zao Wou-Ki qui a même fait du figuratif à ses débuts en France... personnellement, j'aime le métissage des techniques, la curiosité qui fait qu'on glane, butine à droite et à gauche pour enrichir sa palette, ses connaissances... et les techniques des grands peintres et calligraphes chinois sont fascinantes sur bien des points aussi, je ne peux que comprendre l'attrait qu'elles ont exercées chez Fabienne Verdier
Écrit par : Doune | lundi, 19 décembre 2005
Ouf! ... Je souffle, chère Myriade, chère Doune... Ouf ! Zao Wou-Ki nous réconcilie... Grand Monsieur. Grand artiste.
Et je suis tout à fait d'accord avec vous, Doune, métissage, curiosité, appétit de toutes les techniques...
Et pour vous répondre, Myriade, tout au long de mon parcours, j'ai essayé, cherché, adopté, rejeté, jeté, retrouvé pleins de techniques ... des pigments, vernis, liants, essences les plus anciens aux acryliques modernes... mélant le tout parfois...
Et ces derniers temps, c'est le matériau photographique, voir vidéo, qui me fait le plus "pétiller", saliver ...
qui fait vibrer mes antennes, mon radar à transcrire ce Monde contemporain tellement kaléidoscopique...
Le monolithique m'ennuie. L'assurance et le parfait m'ennuient... Je cherche à capter le vibratile, le volatile, le fragile, le trouble, la fêlure... bref le contraire de la "sagesse", qui m'assomme...
Je me sens plus proche d'un Bill Viola que ... que ...
Ouf... Zao Wou-ki nous réconcilie. Je souris.
Écrit par : frederiClement | lundi, 19 décembre 2005
"Monde contemporain tellement kaléidoscopique"
Vive le zapping au ralenti... pensant ,regardant et recréant... Sensualité au bout du pinceau rétinien...
Écrit par : Marie.Pool | lundi, 19 décembre 2005
... c'est précisément le "rôle" de l'artiste d'essayer de faire la synthèse, de souligner, d'ouvrir les yeux, de poser le doigt, de faire une sorte d'arrêt sur image sur ce Monde ... mais sur ce Monde contemporain ...
Écrit par : frederiClement | lundi, 19 décembre 2005
Nous n'étions pas fachés , au contraire !. C'est intéressant d'exprimer des opinions pas si divergentes que cela au fond.
En tout cas, entièrement d'accord avec votre dernier commentaire," le rôle de l'artiste est d'essayer de faire la synthèse ...".
Quand vous parliez d'enluminures , j'ai pensé bizarrement à un de vos livres, "Le collier" avec Christiane Baroche. Superbe album à mettre entre toutes les mains, tellement il est beau
Écrit par : myriade | lundi, 19 décembre 2005
... "Le Collier"... bien-sûr, beau souvenir ! Mais il est loin. Je ne travaille plus du tout comme ça. Et surtout ... je n'illustre plus. Soit j'accompagne graphiquement mes textes, soit je vais chercher un texte, et je le propose à un éditeur... quoique, même ce dernier cas, j'ai de plus en plus de mal à m'y résoudre...
Écrit par : frederiClement | lundi, 19 décembre 2005
... quant à ma comparaison avec le moine enlumineur chinois du XIVe siècle ... elle était pleine d'acide citrique, voir nitrique, voir chlorhydrique... cela n'a pas du vous échapper. Et je me moquais aussi de moi-même. Enfin de moi-même, il y a quelques années.
Écrit par : frederiClement | lundi, 19 décembre 2005
Pour chaque mot posé, chaque photo caressée cette impression qui ne cesse de revenir en mon esprit; tu sièges en un lieu où personne n'aura jamais vraiment accès...
Magali Turquin
Écrit par : http://www.20six.fr/Louna79 | mardi, 20 décembre 2005
« Acide citrique, voire nitrique, voire chlorhydrique... »
Bien trop sauvage ce signe qui se moque en définitive de tout
en associant insupp’blogablement « toutes »…
Triste Aleph… qui s’enroule sur lui-même et finit par se mordre la queue…
Dans le livre des êtres imaginaires de J.L. Borges, connaissez-vous l’ A Boa A Qou ?
Triste B…
Triste B...êta…
Écrit par : B... | mardi, 20 décembre 2005
... est-il si labyrinthique, ce carnet/blog, chère Magali ? Vous m'inquiètez ... dites moi...
Écrit par : frederiClement | mardi, 20 décembre 2005
... je ne me souviens plus, B, de l'A Boa A qou ... même si je l'ai lu, comme l'Aleph, il y a longtemps...
Écrit par : frederiClement | mardi, 20 décembre 2005
Non, bien au contraire Frédéric, où alors un labyrinthe d'enfance eternelle où je voudrais me perdre.
Pas d'inquiètude dans votre monde mystérieux mais des interrogations, des sourires et des interrogations.
Écrit par : http://www.20six.fr/Louna79 | mercredi, 21 décembre 2005
Je crée des"carnets", dans le style chinois...accordéon qui se déplie et livres écritures diverses, dessins au lavis, notes de lectures etc.
Titre d'un de mes derniers carnet "Une des trent-six délices de Jin Shengtan ... Je cherche des acheteurs comme moi, lettré perdu dans son siècle!
Je tiens à garder l'anonymat, mon nom d'artiste:"Le Studio Hu Tian". Je peux vous envoyer des photos mais aussi vous répondre par courrier traditionnel.
un homme de lettre!
Écrit par : Jean-Pierre BARBARA | lundi, 13 février 2006
... réponse à Jean-Pierre Barbara... Je vais vous répondre par mail ... mais, ici, en brève interrogation : Pourquoi ne pas créer un site, ou plus simple, un blog pour mettre en ligne vos créations ? ... Signe amical à vous ...
Écrit par : frédériClément | lundi, 13 février 2006