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lundi, 20 novembre 2006
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08:25 Écrit par frédéric clément dans rayon suspens | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : Frédéric clément, Littérature, livres, Ecriture, Arts et culture, Luminus Tour, voyages | Facebook
Commentaires
"Au milieu d'un nuage,
Au-dessus de la mer,
Un visage de femme
Regarde l'étendue,
Et les oiseaux-poissons
Fréquentant ces parages
Portent l'écume aux nues.
(Je connais cette femme
Où l'ai-je déjà vue?)
Les chiens du ciel aboient
Dans un lointain sans terres,
Ce sont bêtes sans chair
Qui ne connaissent pas
Cette dame étrangère,
Et donnent de la voix
Avec leur âme austère.
(Elle a des yeux si noirs
Que je les cherche en moi.)
Silence tout à coup.
Visages dans les mains
Vont les sphères célestes
Qui retiennent leur souffle
Pour que ce chant modeste
Se fraye comme il faut
Son chemin jusqu'en haut.
(Et voici qu'elle a pris
Sa tête entre ses mains.)
Jules Supervielle
Pour vous...
Écrit par : B... | lundi, 20 novembre 2006
... Beau cadeau, chère et lointaine B ... Merci de venir en ce temps suspendu, en ce temps de passage de cap, déposer ces mots de Supervielle... Qu'ils habillent si justement ce temps... Belle intuition !
Écrit par : frédériClément | mardi, 21 novembre 2006