« "Un tour de cadran plus tard. Sortie de la bambouseraie. Le sifflet du muet se coupe. Net." | Page d'accueil | Zérène Zérène Zérène... »
lundi, 24 avril 2006
"Place ... "
...
Place à un silence lacté, juste ridé, à l’entour, de légers halètements. Puis. Place à une lumière opale, vacillante, fragile, hésitant de temps en temps à virer au rose.
... ... ...
13 heures et des poussières de lumière sur cette vallée de Bièvre...
Petit tour clément sur les "instants" avec l'intention de quelques promenades, de prendre mes passerelles vers Mademoiselle Alys, ma Merveilleuse, vers la Main si cultivée, ces temps-ci, de Calédémon, vers les sourires de Doune, les dessins/calligraphies et poêmes d'Aurélie-Lily, vers les vents de Virevolte, vers l'oeil ouvert d'Ossiane, les déambulations parisiennes de Volovent, vers Fugitive, m'embarquer sur le pont du Kaïkan, grappiller des nouvelles vendanges des Causeuses ou des Murmures de mots, de petits "riens" de tout chez Sylvie, Didi, ou des malices de Miriam, des bijoux de Bulle, des trucs antiques chez Ulla, et les autres ami(e)s d'Outre-Atlantique... et...
Tiens ! Le merle a dû passer tôt, bien avant les premières brumes matinales... Pressé ou amoureux, ou amoureux pressé, il n'a laissé qu'une plume. Complote-t-il quelque malice avec Myrrhus ? A-t-il trouvé dans un creux de sa mémoire quelques nouvelles pages ? A-t-il déniché l'embout de cet alambic ? Ou le bout de cette pelote de fil ?
07:30 Écrit par frédéric clément dans rayon du rose | Lien permanent | Commentaires (17) | Tags : Littérature | 
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Commentaires
Douce envolée du merle...a quitté blanc de la page pour bleu du ciel...tendre signe de jais oublié....
Écrit par : vi | lundi, 24 avril 2006
Il marque son passage, laisse derrière lui cette trace si personnelle et va...
Écrit par : buLLes | lundi, 24 avril 2006
plume à chatouiller l'écriture de frédériC
plume à caresser les pages d'Ô Clément
Écrit par : oreillette | lundi, 24 avril 2006
Il est bien mâtinal notre rêveur... Aura-t-il été réveillé par le merle toquant à sa fenêtre ? Lui a-t-il annoncé que son petit était né et laissé en gage d'amitié une plume pour gratter....
des pages et des pages de doux mots
auxquels nous sommes accrochés.
Écrit par : anitaa | lundi, 24 avril 2006
Les mots déposés par Myrrhus,sève d'ébène, sang de plume...
Je me pose dans ce silence lacté et ma laisse reposer par les légères variations colorées, le temps de reprendre un peu de souffle...
Écrit par : Kaïkan | lundi, 24 avril 2006
... pas entendu le merle, Anitaa, ce matin... trop concentré, le Clément... En fait, je le soupçonne même, ce merle, d'être de plus en plus noctambule depuis le printemps pointant... Il s'égosille sur l'érable sur les coups de 4 heures... Je le soupçonne de déposer ses brins de mots de nuit...
Écrit par : frédériClément | lundi, 24 avril 2006
que de voyage en si peu de temps...
Écrit par : alalueurd1photophore | lundi, 24 avril 2006
Sylvie, en réponse à votre question sur votre blog, et à propos de mon "Livre épuisé" (vraiment épuisé, donc, depuis 2004) ... Bien sûr, il y a ces temps-ci peu de chance de le trouver en librairie ( sauf les libraires d'occasions et bibliophilie ) ... mais peut-être/sans doute le trouverez-vous dans une des bibliothèques de votre ville ...
Écrit par : frédériClément | lundi, 24 avril 2006
Me promenant sur le pont, je viens de trouver votre note sur "Noli me tangere", je suis émue de ces signes et coîncidences...
Ce matin déjà, en me posant sur votre banc, la vue de la plume du merle, portée par le flot des mots m'avait ramenée à nouveau à "Testament", où une plume de tourterelle cette fois était posée comme lien messager du défunt au scribe....
Il est vrai que je me sens à travers ces univers très âme soeur de votre sensibilité...
Il est vrai aussi que cela est parfois perturbant mais surtout un réel bonheur...
Amicalement à vous
Kaïkan
Écrit par : Kaïkan | lundi, 24 avril 2006
... et mon Latin étant très loin, et mon Gaffiot dans des greniers familiaux lointains... comment traduiriez-vous exactement ce "Noli me tangere" ... tangere : toucher ... "Personne ne me touche"... Serait-ce cela ? Ou "Ne me touchez pas" ? Ou fais-je un contre-sens ?
Me renseignerez vous Kaïkan, si vous repassez par là ? Ou quelque latiniste ? ...
Écrit par : frédériClément | lundi, 24 avril 2006
La traduction généralement donnée est " Ne me touche pas", dans le contexte de Pâques signifiant sans doute " L'heure n'est pas encore venue" mais il est vrai que ma lecture des Evangiles empruntant plutôt les contre-allées, elles en sort souvent aérée et déployée dans l'interprétation....
L'image des capsules et spores (cf l'étude de la Fougère) m'apporte un éclairage poétique auquel je n'avais pas accès avant que vous ne laissiez gracieusement vos notes sur le pont...
J'ai l'impression depuis que chaque pas ou geste risque de libérer les graines impatientes et j'aime cette sensation...
Écrit par : Kaïkan | lundi, 24 avril 2006
Que vous glaniez des sourires chez moi, voilà qui me plaît beaucoup... en attendant, j'ai pris le temps de lire chacun de vos post depuis mon départ... toujours aussi beaux sont vos mots...
Écrit par : Doune | lundi, 24 avril 2006
Cher Frédéric
Je découvre (pardonnez mon inculture ;-) ) votre blog et l'ensemble de vos oeuvres seulement depuis hier, par l'intermédiaire de mon amie La Fée Coriandre... Je dois dire que je suis sous le charme... Et je me suis donc permise de vous intégrer parmi mes liens sur mon blog... http://thepoppycat.blogspot.com/
A Très bientôt et continuez de nous charmer avec vos mots !
Stéphanie
Écrit par : Stéphanie | lundi, 24 avril 2006
...
j'ai ramassé la plume
celle du merle amoureux
je la porte à ma joue
et la caresse
songeuse ...
déjà le rOse monte
...
Écrit par : sylvie | lundi, 24 avril 2006
...
On la dirait plume de cygne
posée sur tulle
dans un dernière révérence
...
Écrit par : sylvie | mardi, 25 avril 2006
...un peu perdu le fil, petite envolée vers vous, le merle n'est pas épuisé?... ou plutôt ce qu'il en reste!:)
Écrit par : didi | mardi, 25 avril 2006
...
al ambiC ou pelote de fil
j'en suis toute tourboulée
châvirée déjà
ce monde Clément,
ce monde ci si merveilleusement envoûtant
Je me demande bien ce qu'en penseraient Prima et Tertia. Elles me manquent. Pourquoi suis je donc partie seule ...
et ce monde Ci Oh ce monde ci, je sens que je vais encore m'y perdre
et Alice s'endormit en rêvant ...
Écrit par : sylvie | mardi, 25 avril 2006