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vendredi, 07 avril 2006
... crus
Le dos du portefaix d’avant, parsemé de papillons pompeurs de sueur. Odeur acide. D’aisselles. De fruits surs. De sciure. De poix. De pisse. De poissons.
... ... ...
Vendredi midi. Heure du café noir.
Deux autres phrases sont arrivées en pleine retranscription de mes notes et observations dans le musée Carnavalet. Comme une poignée de cailloux dans une mare. Les guillemets comme de gros galets. Eclaboussure de quelques mots crus...
Et puis aussitôt après, le merle s'est planté, impertinent, au milieu de l'écran de Myrrhus II...
...
15:10 Écrit par frédéric clément dans rayon du noir | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : Littérature | Facebook
Commentaires
c'est le Printemps ! voilà un merle qui cherche des mots pour faire son nid .... pourquoi pas ? il n'est jamais trop tôt pour commencer l'éducation de ces chers petits .... mais j'espère qu'il en trouvera d'autres, au parfum plus suave ..
Écrit par : loupiote | vendredi, 07 avril 2006
Le PORTEFAIX : le porteur de fardeaux... voilà un bel emploi pour un oiseau !
L'ACIDITE DES AISSELLES , une sensorialité amoureuse dont le merle discret tait pour l'instant le secret pointé par son oeil en coin , très certainement pour ne pas nous laisser dupes ?
Écrit par : Marie.Pool | vendredi, 07 avril 2006
... quelle mer traversée
à laissée de telles senteurs
au portefaix tatoué
quels souvenirs rapportés
à nous raconter ...
Écrit par : sylvie | vendredi, 07 avril 2006
merle du matin
vers du soir
piou piou pia pia
Écrit par : oreillette | samedi, 08 avril 2006