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mercredi, 15 février 2006

... après cinq nuits...

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... cette nuit, à 2h 18, juste avant que j'éteigne Myrrhus II, quelques mots, mâchés, inaudibles, en bas sur le point de machefer...

En haut, quelques froissis de pétales qui se déplient, à peine perceptibles... Et ce matin...

11:01 Écrit par frédéric clément dans Rayon du blanc | Lien permanent | Commentaires (9) | Tags : Littérature |  Facebook

Commentaires

"O musique d'encre, musique
Musique des charbons enterrés
Douce, pesante qui nous délivre
Avec ses phosphores secrets"
Antonin Artaud "Extase"

Mâchefer...
Mâcheur de mots durs...
Mâcheur de mots doux...
Scories des rêves...
Rêveries d'enfer d'enfermé...
B...

Écrit par : B... | mercredi, 15 février 2006

Mâcherêve...

Écrit par : B... | mercredi, 15 février 2006

Mâche-rêve... myrte, meurtre, oubli...

Écrit par : tatoo | mercredi, 15 février 2006

... ces mots, B, donnent envie de se brûler aux mots d'Artaud ... Au fait, moi qui le connais si peu : Se brûler ou s'éclairer?

Écrit par : frédériClément | mercredi, 15 février 2006

Myrte ? ... Meurtre ? dites nous, Tatoo...

Écrit par : frédériClément | mercredi, 15 février 2006

Est-il possible de s’éclairer sans se brûler ?
Artaud l’incandescent affirme :
« Avec moi c’est l’absolu ou rien, et voilà ce que j’ai à dire à ce monde qui n’a ni âme ni agar-agar. »
("agar-agar"… voici peut-être, ce mot rare que je vous devais...)
Je dois avouer qu’en dehors de ses écrits sur le théâtre et de quelques poème, je ne connais, moi aussi que très peu Artaud l’insaisissable…
Je sais cependant qu’il a écrit un livre qui pourrait vous intéresser, un ouvrage poétique consacré à Vincent Van Gogh ( paru chez Gallimard) qui s’intitule « Van Gogh le suicidé de la société »

Et puis voici « Extase »…
« Extase »… en entier…

"Argentin brasier, braise creusée
Avec la musique de son intime force
Braise évidée, délivrée, écorce
Occupée à livrer des mondes.

Recherche épuisante du moi
Pénétration qui se dépasse
Ah ! Joindre le bûcher de glace
Avec l’esprit qui le pensa.

La vieille poursuite insondable
En jouissance s’extravase
Sensualités sensibles, extase
Aux cristaux chantants véritables.

O musique d’encre, musique
Musique des charbons enterrés
Douce, pesante qui nous délivre
Avec ses phosphores secrets."

Écrit par : B... | mercredi, 15 février 2006

Et puis…
Puisqu'il fait si sombre cet après-midi...
Encore quelques lueurs, avec cet extrait d’un autre poème d’Antonin Artaud « Tutuguri, le rite du soleil noir »
qui entre en résonnance avec votre vision...

« Sur le déchirement d’un tambour et d’une trompette longue,
étrange,
les six hommes
qui étaient couchés,
roulés à ras de terre,
jaillissent successivement comme des tournesols,
non pas soleils
mais sols tournants,
des lotus d’eau,
et à chaque jaillissement
correspond le gong de plus en plus sombre
et rentré du tambour
jusqu’à ce que tout à coup on voie arriver au grand galop, avec une vitesse de vertige,
le dernier soleil,
le premier homme… »

Écrit par : B... | mercredi, 15 février 2006

R. Wooldridge, Les consonnes aspirées dans le Dictionnaire de l'Académie de 1694 :

myrthe(s) : N. meurtre, lat. myrtus; pourtant N écrit lat. myrthi s.v.
TOURD: "qu'aucuns appellent Oiseau de Nerte, quia baccis Myrthi vescitur".
F écrit myrte et ajoute "On l'appelloit autrefois meurtre en Latin myrrhus"; ce dernier mot serait une faute pour myrthus (F était moins fort en latin et grec que N). Les dictionnaires modernes dérivent myrte du lat. myrtus, gr. murtos....

Écrit par : tatoo | jeudi, 16 février 2006

le Lotus est un symbole de renaissance...........apres une mort.......un tournage de page? des horizons nouveaux.....

Écrit par : Catalina | jeudi, 16 février 2006