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mardi, 31 janvier 2006

... blanc

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... si blanc, si blanc qu'on aurait cru...

10:05 Écrit par frédéric clément dans Rayon du blanc | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : Littérature |  Facebook

Commentaires

"Blanc de marbre, blanc de froid ... blanc de tes yeux qui chavirent vers ce ciel à jamais perdu ... blanc de neige, de cette poudre qui un jour mouilla tes lèvres et glaça mon coeur ...." blanc d'ours qui lentement s'eloigne sur la banquise .."un peu de rouge ..oh!! juste un peu de rouge ... diantre que ce monde est pâle !!"

Écrit par : mias | mardi, 31 janvier 2006

... peut-être avec quelques rires, chère Mias, quelques rayons émergera-t-il quelque autre couleur, quelque autre forme... peut-être... Revenez avec vos souvenirs d'Afrique, vos sables chauds... alors ...
frédériC

Écrit par : frédériClément | mardi, 31 janvier 2006

La brume matinale m'enrobe, et déjà je…

… me love doucement entre vos rêves et vos mots.
Ne cherchez pas à me débusquer !
Mutine rêveuse, je me pelotonne dans le blanc, si blanc qu'on aurait cru…

Écrit par : S. | mardi, 31 janvier 2006

Dans les maisons cossues et un peu hiératiques, on voyait autrefois des motifs tapissiers en surimpressions intimidantes , et qui ressemblaient à cela... On se tenait cois devant le mutisme des lieux et vaguement apeurés par le recel probable de terribles histoires de famille : le drame dans la dentelle, le crime ancillaire toujours possible par revanche fantasmée, la dialectique du riche et du pauvre, du maître et de l'esclave, du nanti et de l'indigent, du puissant et de l'asservi, avec plein d'animaux au milieu qui assistent au carnage de l'inégalité...Luxe à tancer, puisque la beauté intérieure lui est bien supérieure...On a blanchi les murs pour repeindre l'humilité éphémère des coquelicots. Les laquais sont devenus comédiens dans un spectacle équestre de Bartabas. Les femmes en crinoline ont taillé leurs cheveux en crêtes fluorescentes. On a remis les chevaux fourbus dans des prés de montagne. On a fermé les châteaux et on a pique-niqué sur des nappes à carreaux. On a écrit une carte postale au gardien de phare pour l'inviter au prochain corso fleuri bruissant de mimosas. Une page est tournée. Les fleurs sont innocentes...

Écrit par : Marie.Pool | mardi, 31 janvier 2006