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mercredi, 15 mars 2006

... une certaine nervosité

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... pendant le coup de téléphone avec mon éditeur, tout à l'heure, vers 9 heures, il m'avait bien semblé percevoir une odeur d'eau, d'herbe mouillée, un léger parfum végétal... Après avoir raccroché, coup d'oeil sur l'écran de Myrrhus II :

Le Lotus arpentait, et arpente encore la première ligne de cette étrange page, au loin. De long en large, de large en long...
Je capte. Un peu d'électricité dans l'air. Quelques minuscules éclairs même, je crois. J'entends la voix du Padischa, le double murmure des jumelles, le grincement de dents des guetteurs, le sifflement de la Dame Noire...
... et toujours pas le moindre signe du Rêveur... Une certaine nervosité, oui.

...

09:50 Écrit par frédéric clément | Lien permanent | Commentaires (11) | Tags : Littérature |  Facebook

Commentaires

Lotus-lune sur paysage de mots...

Écrit par : vi | mercredi, 15 mars 2006

Soyons pragmatiques ! Dans la mesure où cette fois il s'est débarqué tout seul, et à la force de ses bras... On peut raisonnablement penser que notre Rêveur a trouvé une solution à ses errances plus ou moins involontaires... Dans l'Océan des Mots il y a des escales à l'infini.

Le problème est un peu le même que dans le beau livre de Sylvie Doizelet : La Dame de Pétrarque :"La question n'est pas de savoir où est Théosodius, elle est de savoir ce qui, en nous, reste en lui, après toutes ces années. Ses proches ont eu le temps de s'interroger vraiment, au début, ils n'osaient pas, ils se laissaient voguer au gré de leur espoir, il fallait faire attention, ne pas l'oublier trop vite. Les premiers mois, les désirs et le peurs n'étaient pas encore fixés, reviens Théodosius, ne reviens pas, reviens...Les premières années,nous avons tous joué notre rôle, et puis le temps a passé. A présent nous sommes face à nous-mêmes, nous nenpouvons plus faire semblant, notre amour pour toi, Théodosius, ne peut plus se déguiser. A présent nous te pleurons avec de vraies larmes, nous rêvons de toi avec de vraies rêves."

Quatrième de couverture, Gallimard,1999.

Écrit par : Marie.Pool | mercredi, 15 mars 2006

Oh, croyez vous que ce soit la fin de cette errance ?

Écrit par : frederiClement | mercredi, 15 mars 2006

Oui, je sais bien ;-) C'est a cause de la pleine lune...

Écrit par : empiezoaentender | mercredi, 15 mars 2006

Oui, je suis sûre, c'est la lune....

Écrit par : Empiezo a entender | mercredi, 15 mars 2006

Pas la "fin" de l'errance., Fred !.. J'ai suggéré :la "solution" de l'errance et ce serait l'errance qui se dissout dans sa propre énigme ?

Écrit par : Marie.Pool | mercredi, 15 mars 2006

... mais qui est donc Fred ? ...
( sourire malicieux à vous, Marie Pool )

Écrit par : frederiClement | mercredi, 15 mars 2006

Délicat de me glisser dans l'aventure
Juste une indiscrétion, une fugue de l'autre côté du voile....
Je vous suivrai incognito, de temps à autre s'échappera un pétale de velours cramoisi....
Bien à vous....
Kaïkan

Écrit par : Kaïkan | mercredi, 15 mars 2006

..oui, sourire aussi, Marie Pool à ce Fred...Cher Frédéric, vous qui trouvez de si jolis et vifs diminutifs...êtes FrédériC jusqu'au bout des lèvres....

Écrit par : vi | jeudi, 16 mars 2006

Bonjour,
Je voulais juste vous féliciter pour votre talent j'ai mis l'AC du bonheur sur mon blog et un lien sur votre site car je souhaite partager avec mes amis votre art car je suis fan ...

A bientot

Écrit par : Cherrazade | jeudi, 16 mars 2006

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Écrit par : Cherrazade | jeudi, 16 mars 2006