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vendredi, 24 février 2006
...absence
... pour cause de causeries ( deux jours de conférence sur mes livres dans des IUFM quelque part en France ...)
...
07:40 Écrit par frédéric clément dans rayon d'en haut | Lien permanent | Commentaires (9) | Tags : Littérature | Facebook
Commentaires
... des IUFM ?
J'avoue être perdue...
Qu'est-ce que c'est ?
... j'imagine des Îles Uniques Favorisant la Méditation... mais je m'égare plus encore, non ?
Écrit par : Fugitive | samedi, 25 février 2006
... ah fugitive ! très bonne interprétation ...
peut-être aussi Inavouables et Ubuesques Fêtes Mondaines ... non je préfère vos îles uniques favorisant la méditation... peut-être que ce monsieur fort clément de retour de quelque part en France nous révèlera le secret de ces lieux qui l'ont éloigné de nous ... Je puis vous assurer que je n'ai pas attendu marcher sur mon toit donc déjà je sais où il n'est pas...
Écrit par : sylvie | samedi, 25 février 2006
... à la demande de Fugitive et de Sylvie : IUFM = Institut Universitaire de Formation des Maîtres = anciennement Ecoles Normales...
Écrit par : frederiClement | samedi, 25 février 2006
... oh monsieur clément ! nul doute que cet institut dont nous avons bénéficié sur les bancs de nos petites écoles ne m'était pas inconnu, mais vous êtes tombé dans le piège de la normalité normalienne. Il était temps que vous nous reveniez pour vous raconter à nous qui vous inspirerons plus que les futurs maîtres d'école (qu'ils m'en excusent car je les respectent sincérement) ...
... félicitations pour vos interventions, marques de reconnaissance de votre oeuvre en ces lieux institutionnels...
Écrit par : sylvie | samedi, 25 février 2006
C'est avec les yeux de l'enfance, que je retrouve et découvre tes nouvelles "images" et leurs merveilleuses transformations. Juste ce qu'il faut de"lenteur" et d'inspiration. Frédéric ton travail est un régal pour le rétinien que je suis - n'en déplaise à Duchamp -
Les I U F M sont des lieux plaisant, les échanges y sont riches et les gens qu'on y croisent, bien souvent passionnés.
Écrit par : dp | lundi, 27 février 2006
à l'auteur du Magasin ZinZin
Qui est entré dans mon grenier?
Y a trouvé toutes mes pensées!
Voleur de mes merveilles envolées dans tes livres,
A ton Alys tu veux donner tout ce qui m'appartient déjà, de l'autre côté du miroir. Comment? Mais comment as-tu pu tout voir? Nous sommes-nous déjà rencontrés? Tu es, dis-tu, représentant en temps et en heures. Là se trouve peut-être la clef de l'énigme... Celle d'une mécanique quantique qui a fait se percuter nos deux univers. J'ai déjà entendu parler de toi. Ton histoire est l'une des premières que l'on m'ait contées, je ne savais point encore lire, ni écrire. Elle disait ceci :
Frédéric, ric, ric,
Dans sa p'tite boutique
Marchand d'alumettes
Dans sa p'tite brouette
S'en va - t - à la ville
Comme un imbécile
Les mains dans ses poches
Comme un Espagnol
Son chapeau tordu
Comme une queue d'morue.
Ce n'est pas très flatteur. Si tu es un voleur, tu vaux, en tout cas, beaucoup mieux que ça.
Enfin, le tapis volant est arrivé à temps pour m'apporter ton livre jaune. Le temps pressait car mon anniversaire approche, comprend-tu? Une tendre Isabelle amie me l'a remis il y a 9 jours, avec une délectation gourmande. Mais soupçonnait-elle, l'ingénue, qu'elle venait de traverser le miroir, devenant ainsi ton messager? Et sans que tu n'en saches rien, elle m'offrait de ta part le plus beau, le plus étrange cadeau d'anniversaire.
Cher Frédéric,
Vous avez écrit mes histoires, raconté mes images, avoués mes délices. Oh! Comme jamais je n'aurais su le faire! C'est si joli que je ne peux penser à rien d'autre depuis ma lecture!
Je ne suis pas votre Alys mais j'ai tant, tant de merveilleuses merveilles à vous présenter à mon tour. Et si nous nous retrouvions? Vous, dans un dé à coudre, moi, dans un dé à découdre, nous pourrions nous raconter nos vies si semblables? Tout au moins lorsqu'elles se rencontrent sur les chemins d'Alice, ceux qui n'ont pas de fin. Si vous vouliez bien...
Qu'importe la décision de votre petite marchande de merveilles, moi, je prends le tout! Ou plutôt de REPRENDS toute la collection entière!
Je vais, dès à présent, planter les graines de carrosse - bien que ma marraine soit fée, je vous l'avoue. Mais je préfère m'assurer que vous pourrez prendre ce carrosse en temps et en heures afin de venir jusqu'à moi. Je vous l'envoie dès l'éclosion. Une fois monté dans la nacelle, prenez la direction de l'île enchantée. Je vous y attends pour le thé de mes 46 printemps, le 8 mars ou pour la soirée du 11, si vous préférez. Le Chapelier y sera, ainsi que l'Arlequin vert aux yeux bridés avec lequel je partage ma vie. Je l'avais rencontré un soir de pleine lune alors que j'errais sous ma peau d'âne. Nous avons deux enfants charmants, arlequins métissés de soleil et de lune. Prenez garde tout de même car l'île est maudite. Ne vous arrêtez pas en chemin. Venez directement chez moi. La demeure a cent ans. Seul un colporteur de temps et d'heures pourra lui rendre sa jeunesse. Mon camélia a fait éclore se premières fleurs roses au coeur d'or comme sont les votres. Il le fait chaque année, par amour, depuis ma naissance. Sans lui, aurais-je seulement un anniversaire?
Trouvez-vous mon invitation audacieuse? L'heure tardive pour un 8 mars? J'étais encore une inconnue tout-à-l'heure... Sans - doute, avez-vous raison. Mais a qui possède un tapis volant tout est permis, tout est possible et l'imprévu n'est - il pas le plus délicieux des moments?
Allons, venez! Et fouette cocher!
Giulia
Giulia LUISI et Bao LE THAI
23, cours Napoléon
20000 AJACCIO
Tel et Tie 04 95 21 97 35
Écrit par : Giulia LUISI | mardi, 28 février 2006
... mais quel craquant et joli paquet de mots vous m'avez déposé là, chère Giulia, cher Bao... Moi qui ne suis pas vaillant-vaillant ces derniers jours, ça me requinque !
Écrit par : frederiClement | mardi, 28 février 2006
Pas vaillant-vaillant, sans-doute. Le lotus blanc me l'a dit. Mais sa fleur est épanouie, toujours belle et fraîche et sa tige se penche vers vous, s'enroule et vous propulse. En route pour de nouvelles aventures!
Merci, merci beaucoup pour votre gentille réponse.
Giulia
Écrit par : Giulia LUISI | mardi, 28 février 2006
9 mars. Lendemain du 8 mars - c'était justement mon anniversaire. A la veillée, Alice m'avait tenu compagnie. Le jour, à l'heure du thé, j'ai reçu des mots jolis, des lignes, des pages, des couleurs à rêver. Rien que des livres, ceux d'un merveilleux poète découvert il ya quelques lunes. Frédéric, représentant en temps et en heures.
J'ai peiné à le voir, durant des jours, gisant, couché sur le machefer - pas inquiétant, mais attente douloureuse.
Fin de l'attente. Réveillé! L 'endormi. Ah! Je suis rassurée.
"On m'attend sur une île. Quelle île?" demande-t-il... Mais l'île est mouvante, cher ami. L'île est mystérieuse qui flotte en Mer de Chine comme en Méditerranée. On y attend Frédéric pour souper samedi. Le temps presse. Viendra - t - il? J'imagine l'impossible? Mais rien n'est impossible! D'ailleurs, comment a - t - il su pour le Capitaine Tuan? C'est lui l'Arlequin vert déguisé sous la lune! Il ne vient pas du Tonkin mais d'Annam, de la cité de l'Empereur Tu Duc qui ne buvait que la rosée du matin recueillie par les femmes. Frédéric, ric ric, le carrosse attend. La vieille maison espère, avant d'expirer, la venue d'un magicien qui saura protéger son passé merveilleux avant que les valets, de trêfles ou de pique -peu importe - ne viennent repeindre ses fleurs. Ceux-là auront, de toute façon la tête coupée. Mais jamais il ne toucheront aux fleurs de camélia rose-Grand'Mère au coeur d'or.
Ma tendre reconnaissance s'envole vers le colporteur que je remercie encore de tout mon coeur pour tous mes cadeaux d'anniversaire.
Giulia
Écrit par : Giulia LUISI | jeudi, 09 mars 2006